PUBLIÉ LE 07/04/2010 12:32

Meurtre de Jérémy. Me Sagardoytho nous répond
MISE AU POINT

Suite à notre article sur le meurtre de Jérémy, à Nay, paru hier, Me Sagardoytho, nous prie de publier le droit de réponse suivant.
« Monsieur le directeur,
Suite à la parution dans vos colonnes, ce jour, d'un article relatant des propos tenus à notre encontre par Joël Censier, j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir insérer le droit de réponse ci-après dans vos colonnes de l'édition de demain matin :
« Nous comprenons pleinement la souffrance de Joël Censier et ses proches ; nous la mesurons d'autant plus qu'étant avocat de la partie civile dans des dossiers d'égale gravité, nous accompagnons aussi des justiciables en souffrance dans notre quotidien professionnel.
Nous condamnons, en revanche, de la façon la plus ferme, les attaques injustifiées portées à notre encontre dans la mesure où elles portent atteinte à l'exercice des droits de la défense dans un dossier dont nous partageons la gravité.
Nous avons l'intime conviction que le mineur, mis en examen et désigné pour l'heure comme l'auteur du coup de couteau mortel qui a ôté la vie de Jérémy Censier, n'est pas le meurtrier présumé.
Comme la famille Censier, nous sommes guidés par la recherche de la vérité et il serait tragique de rajouter l'erreur judiciaire à l'horreur du drame.
Plus le crime est grave, plus notre devoir de défendre est grand !
Nous nous battrons avec tous les moyens que le code de procédure pénale nous offre pour éviter une bavure judiciaire.
Nous en appelons au calme et aux responsabilités de chacun, sans quoi ceux qui tenteraient de polluer l'enquête en cours par des manifestations ou des propos injurieux à notre encontre sur internet, ou des attaques par voie de presse comme celles de ce jour, prendraient le risque d'exposer le dossier à un naufrage judiciaire que personne ne souhaite.
Je vous prie de croire en l'assurance de ma considération distinguée ».
Thierry Sagardoytho.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/07/811831-meurtre-de-jeremy-me-sagardoytho-nous-repond.html