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| Sujet: Les "Experts" du réel: chapitre deux... Ven 5 Avr - 11:48
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4 avril 2013Après s'être penché sur l'odorologie, zoom sur une autre mission de la police scientifique: le prélèvement des traces biologiques.
La police technique et scientifique (PTS) est composée de très nombreux services qui effectuent quotidiennement des analyses pointues et délicates. Cette gigantesque palette de compétences permet aux enquêteurs de suivre facilement toutes les pistes utiles et d’exploiter les plus petits éléments laissés sur une scène de crime. Après un premier chapitre dédié aux finesses de l’odorologie, il est temps de se pencher sur une discipline largement popularisée par les séries télévisées : le prélèvement biologique. Sueur, bave et autres joyeusetés Au même titre que tout organisme vivant, le corps humain sécrète en permanence de très nombreuses substances dont nous n’avons, bien souvent, pas même conscience. La nuque ou les mains se couvrent d’une fine pellicule de sueur, les yeux larmoient sans raison apparente, des particules de salive s’envolent lors d’une conversation animée, de petites peaux mortes se détachent et s’envolent... Toutes ces réalités biologiques, si elles ne sont pas particulièrement aguichantes, sont indissociables de la vie elle-même. Si pour tout à chacun, abandonner derrière lui ces petits morceaux de sa personne est un acte parfaitement insignifiant, il faut cependant bien avouer que, pour le criminel, ces particules ont une toute autre valeur. Chargée de son ADN, ces particules permettent aux policiers de le confondre et de l’arrêter.
Sur le terrain, tous les membres de la PTS sont équipés d’un bluestar, produit permettant de révéler les traces de sang lavées.
Si les techniciens découvrent de tels indices, ils vont alors avoir un choix à faire : emporter l’objet tout entier ou prélever un échantillon de la substance biologique nommé écouvillon.
L’élément est alors placé sous scellé avant d’être envoyé dans un laboratoire d’analyse. Bibliothèque de l’ADN Une fois le profil génétique établi par les laborantins, ce dernier est transmis au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Cette gigantesque bibliothèque informatique permet aux enquêteurs qui interpellent un suspect, de comparer son ADN avec celui retrouvé sur la scène de crime. En cas de résultat positif, les enquêteurs peuvent alors confondre l’auteur du crime. http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-police/Les-Experts-du-reel-chapitre-deux
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