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| Sujet: Les fichiers Stic piratés par de simples coups de fil Jeu 3 Jan - 21:52
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| Les fichiers Stic piratés par de simples coups de fil
Le Point.fr - Publié le 03/01/2013 à 18:41 - Modifié le 03/01/2013 à 18:50 Des internautes ont réussi à récupérer des données sensibles concernant plusieurs personnalités du rap.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes après la diffusion sur YouTube des fiches Stic de plusieurs rappeurs par des internautes. © Capture d'écran
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes après la diffusion sur YouTube des fiches Stic de certains rappeurs par des internautes ayant abusé des policiers au téléphone, a indiqué jeudi la préfecture de police (PP) de Paris, confirmant une information de PC INpact. Le Système de traitement des infractions constatées (Stic) regroupe les informations relatives aux personnes mises en cause et aux victimes. Un rapport de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) de 2009 soulignait les problèmes de rigueur du fichier informatique qui inclut 6,5 millions de mis en cause. La fiche Stic n'a rien à voir avec le casier judiciaire, qui ne concerne que les condamnations. Ces dernières semaines, explique-t-on à la PP, de mauvais plaisantins se sont amusés à téléphoner à divers commissariats de Paris et de son agglomération (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) afin de tenter de récupérer les fiches Stic de rappeurs tels que La Fouine, Morsay, Cortex, Booba et Rohff. Se faisant passer pour des policiers, les farceurs réclament à leur interlocuteur de se connecter au Stic pour "sortir" le casier judiciaire de personnes qu'ils auraient interpellées.
La police des polices saisie
Les quatre parquets de l'agglomération parisienne ont ouvert des enquêtes, confiées à la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti), selon la préfecture. Selon une source proche de l'enquête, les enquêtes visent des faits d'usurpation de la fonction de policier, collecte frauduleuse de données sensibles et divulgation de données à caractère personnel. Simultanément, l'Inspection générale des services (IGS, police des polices parisienne) a été saisie afin de déterminer si des faits pouvaient être reprochés aux policiers victimes de ces canulars. "On prend cette affaire très au sérieux", réagissait-on jeudi à la préfecture de police de Paris, qui rappelle que "les données des fichiers comme le Stic ne sont pas communicables". Selon la source proche de l'enquête, des appels similaires ont été recensés dans d'autres départements. Ces dernières années, plusieurs policiers ont été mis en cause pour avoir consulté illégalement ou détourné des données issues du Stic. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes après la diffusion sur YouTube des fiches Stic de certains rappeurs par des internautes ayant abusé des policiers au téléphone, a indiqué jeudi la préfecture de police (PP) de Paris, confirmant une information de PC INpact. Le Système de traitement des infractions constatées (Stic) regroupe les informations relatives aux personnes mises en cause et aux victimes. Un rapport de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) de 2009 soulignait les problèmes de rigueur du fichier informatique qui inclut 6,5 millions de mis en cause. La fiche Stic n'a rien à voir avec le casier judiciaire, qui ne concerne que les condamnations. Ces dernières semaines, explique-t-on à la PP, de mauvais plaisantins se sont amusés à téléphoner à divers commissariats de Paris et de son agglomération (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) afin de tenter de récupérer les fiches Stic de rappeurs tels que La Fouine, Morsay, Cortex, Booba et Rohff. Se faisant passer pour des policiers, les farceurs réclament à leur interlocuteur de se connecter au Stic pour "sortir" le casier judiciaire de personnes qu'ils auraient interpellées.
La police des polices saisie
Les quatre parquets de l'agglomération parisienne ont ouvert des enquêtes, confiées à la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti), selon la préfecture. Selon une source proche de l'enquête, les enquêtes visent des faits d'usurpation de la fonction de policier, collecte frauduleuse de données sensibles et divulgation de données à caractère personnel. Simultanément, l'Inspection générale des services (IGS, police des polices parisienne) a été saisie afin de déterminer si des faits pouvaient être reprochés aux policiers victimes de ces canulars. "On prend cette affaire très au sérieux", réagissait-on jeudi à la préfecture de police de Paris, qui rappelle que "les données des fichiers comme le Stic ne sont pas communicables". Selon la source proche de l'enquête, des appels similaires ont été recensés dans d'autres départements. Ces dernières années, plusieurs policiers ont été mis en cause pour avoir consulté illégalement ou détourné des données issues du Stic.
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