Forum de soutien à la Police, Gendarmerie, Pompiers et Secours
Merci de vous inscrire Invité pour tout voir et participer au forum
Forum de soutien à la Police, Gendarmerie, Pompiers et Secours
Merci de vous inscrire Invité pour tout voir et participer au forum

Forum de soutien à la Police, Gendarmerie, Pompiers et Secours

Forum d'entraide et d'informations des forces de sécurité, police, gendarmerie, pompier. Toutes les personnes sont les bienvenues qu'elles soient professionnelles ou pas, épouses amis. Informations destinées aussi aux faits divers.
 

-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Histoire de la BSPP

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin
Admin

Messages : 2470
Date d'inscription : 12/11/2012
Age : 68
Localisation : Narbonne

Histoire de la BSPP Empty
MessageSujet: Histoire de la BSPP   
Histoire de la BSPP Icon_minitime1Mar 18 Déc - 14:48


Histoire

Pendant longtemps, la lutte contre l'incendie a été à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés ; cette tâche fut donc confiée successivement au guet royal, au guet bourgeois, aux magistrats communaux. Les anciennes ordonnances de police de 1371, 1395 et 1400 imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence un muid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.
En 1524, le parlement de Paris ordonna que des habitants soient commandés chaque soir par le prévôt des marchands de Paris pour constituer le guet de nuit, que soient constituées des provisions d'eau dans chaque maison, et que des lanternes allumées soient mises aux fenêtres (premier éclairage public à Paris).
Le 7 mars 1670, une ordonnance de police imposa la présence au feu des corporations du bâtiment.
Le 31 juillet 1681, nombre de seaux et crocs fut distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'hôtel de ville, avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants. Mais finalement, il n'y avait guère que les membres des communautés religieuses et des corporations du bâtiment aptes à intervenir, auxquels Louis XIV ajouta alors les Gardes suisses et françaises qui devaient « se porter à l'incendie à la première alerte ».
À cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Cependant, les résultats n'étant pas ceux espérés, en 1699, pour remédier à cette situation, François Dumouriez du Perrier se fit accorder par privilège royal et pour trente ans la construction et la fourniture exclusive des pompes à incendie nouvelles avec boyaux de cuirs1.
En 1715, François Dumouriez du Perrier est nommé par Louis XIV au poste de directeur général des Pompes publiques pour remédier aux incendies, sans que le Public soit tenu de rien payer. Il devient le premier pompier professionnel de France.
En 1719, 17 pompes publiques sont réparties dans cinq quartiers de Paris, entretenues et manipulées par une quarantaine de gardiens et sous-gardiens2, les premiers pompiers de Paris. Ils ne sont pas encore professionnels :
trois pompes dans le couvent des Augustins, tenues par Duhamel (serrurier), Herbain (potier), Quenet (menuisier), Laisné (cordonnier), Duhamel (menuisier), Monneton (serrurier), Corbonnot (serrurier) et Legrand (cordonnier) ;
trois pompes dans le couvent des Carmes, tenues par de La Potte (cordonnier), Pelletier (menuisier), Saintbon (menuisier), Pelletier (serrurier), Carel (menuisier), Baumail dit Montauban (cordonnier), Pied, et Jean (relieur) ;
trois pompes dans le couvent de la Mercy, tenues par Paris (cordonnier), Granger et Granger (cordonniers), Blanvillain (menuisier), Pilon (cordonnier), Vlu (cordonnier), Champion (tapissier) et Fendoré (cordonnier) ;
trois pompes aux petits Pères, tenues par Robert (cordonnier), Ferrand, Thibou (serrurier), Le Bret (maître brodeur), Lacour (cordonnier), Masson, Couillard, Compagnon (maître brodeur)
quatre à l’hôtel de ville ;
une chez François Dumouriez du Perrier, rue Mazarine.
En 1722, Louis XV fonde la Compagnie des Gardes des Pompes du Roy, toujours sous la direction de Dumouriez.
Huit brigades sont créées aux Augustins, aux Carmes, à La Mercy, aux Petits Pères, à La Trinité, aux Jésuites, à l'Oratoire, et aux Capucins. Les pompes sont réparties dans 21 dépôts. Chaque brigade est composée de sept hommes : un inspecteur, un brigadier, un sous-brigadier, deux gardes, et deux sous-gardes. Ils ne sont pas encore des professionnels du feu puisqu'ils exercent toujours leur métier de base (cordonniers, menuisiers, etc.) Dumouriez est secondé par son frère, lieutenant. En outre, quatre hommes sont nommés pour servir de Haut le pied (ou Avertisseurs). La première compagnie de pompiers de Paris comportait alors 62 hommes3.
Dumouriez dirige la compagnie jusqu’à sa mort. Son fils lui succède.
En février 1810, un corps de garde du palais de Saint-Cloud, en surchauffant un poêle, met le feu au salon de la résidence de Napoléon Ier qui est présent cette nuit là. Bien que le feu soit rapidement circonscrit, l'Empereur décide de créer une garde de nuit spéciale à toutes les résidences impériales, garde composée de sapeurs du Génie et transformée le 16 juillet 1810 en compagnie de sapeurs du génie de la Garde impériale4. À la suite de l'incendie de l’ambassade d’Autriche qui cause la mort d'une centaine de convives le 1er juillet 1810, l'Empereur charge le ministre de l'Intérieur et Étienne-Denis Pasquier, préfet de police, de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers. La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du 18 septembre 1811 qui crée le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris.
Le Bataillon devient Régiment de sapeurs-pompiers de Paris par décret impérial le 5 décembre 18665 tandis que sa zone d'action est étendue à tout le département de la Seine.
Pendant la Première Guerre mondiale, trente pompiers de Paris et deux pompes sont arrivés à Reims début mars 1915 pour combattre les incendies causés par les bombardements 6,7.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1915, à Vauquois, un accident implique une équipe de sapeurs pompiers de la brigade de Paris, formant la compagnie « engins spéciaux » 22/6 du 1er régiment du génie8 au camp de Satory, venus en renfort avec un matériel d'un usage nouveau, les appareils Schilt, mais d'une efficacité impressionnante. Elle projette au moyen, de lances sur les lignes allemandes environ 3 000 l d'un mélange d'un liquide composé de 30 % de pétrole et 70 % d'huile légère de houille contenu dans des récipients sous pression, mélange enflammé au moyen de grenades incendiaires. Cette émission de liquide enflammé avait pour but d'aider à prononcer une attaque à hauteur des vestiges de l'église du village. L'effet de souffle produit par l'explosion d'un dépôt de munitions allemand, touché par ce mélange, rabat le liquide enflammé sur les lignes françaises. Les victimes se comptent parmi les sapeurs pompiers et les hommes du 3e bataillon du 31e RI, présents dans les tranchées9. Par extension, les compagnies du génie spécialement équipées de ce type de matériel seront ensuite dénommées « compagnies Schilt ». Le drapeau des sapeurs pompiers de Paris porte l'inscription Vauquois.
En 1940,si une partie des effectifs continue son service à Paris et dans la Seine,une autre prend part aux combats qui la conduisent jusqu'à la Loire.Le gouvernement décide de démilitariser le régiment afin qu'il puisse continuer à exercer sa mission dans le futur Paris occupé. Lors de l'armistice, les pompiers de Paris démilitarisés ne sont donc pas pris en compte dans les effectifs restreints de l'armée d'armistice.
Le 25 août 1944, les pompiers de Paris furent les premiers à hisser le drapeau tricolore dans la capitale au sommet de la tour Eiffel.
Le régiment qui était jusqu'alors un régiment de l'arme d'infanterie est transféré à l'arme du génie par décret N° 65-265 du 2 avril 196510.
La loi du 10 juillet 1964 organise la disparition des départements de la Seine et de la Seine-et-Oise au profit de Paris, de la Petite couronne et de la Grande couronne. La zone d'action du régiment couvrira Paris et la Petite Couronne à partir du 1er janvier 1968, s'étendant bien au delà de l'ancienne Seine (43 communes supplémentaires). Ses effectifs s'accroissent en conséquence et il prend le nom de Brigade de sapeurs-pompiers de Paris le 1er mars 1967 en vertu du décret no 67-155 du 28 février 196711.

Drapeau

Seuls les régiments et les écoles, ainsi que la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris, ont droit à un drapeau (ou un étendard) correspondant à leur appellation.
C’est en 1793 que la compagnie des garde pompe reçoit son premier emblème. Elle le conservera jusqu’en 1869.
Drapeau Second Empire[modifier]
Durant le Second Empire, Napoléon III ordonne que les drapeaux portent désormais la marque de l’empereur. Ainsi, l’ensemble des régiments de France reçoit un nouveau drapeau et, le 23 janvier 1869, le régiment se voit remettre le sien.
Celui-ci porte l’inscription suivante: « l’Empereur Napoléon III au Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris » Sur le revers : Valeurs, Dévouement, Discipline, Campagne d’Orient. Cette dernière inscription est liée au fait que le régiment a envoyé de forts contingents durant la campagne de Crimée.
La remise officielle a lieu le 31 juillet sur l’esplanade des Invalides par le maréchal Canrobert, commandant le 1er corps d’armée au Colonel Willerme. Il est accompagné du général commandant la place de Paris et du général chef d’état-major du 1er corps d’armée.
Avant la remise, le maréchal clame en ces termes : « (…) vous voyez sur ce drapeau inscrit les mots : Valeur-discipline-dévouement. Valeur, c’est-à-dire cette vertu qui vous fait affronter tous les dangers pour la défense du pays et le service de l’empereur. Discipline, ce lien qui unit fraternellement celui qui commande à celui qu’il a sous ses ordres. Dévouement, ce n’est pas moi qui vous l’enseignerai. Ne le prodiguez-vous pas à toute heure de votre vie pour la protection et le salut de vos citoyens ? Allons mes amis, ralliez-vous autour de ce drapeau. Qu’il abrite dans ses plis les nobles sentiments qui vous animent et que votre connaissance unisse sa voix à la mienne au cri de « Vive l’empereur ! »

Drapeau modèle 1880
Au cours de la guerre de 1870, les opérations militaires aboutissent à la défaite et à la capture de l'empereur Napoléon III à Sedan, le 2 septembre 1870. L'opposition parlementaire, surtout républicaine, menée par Léon Gambetta parvient à mettre en place un gouvernement provisoire, dit de la Défense nationale. La République est proclamée le 4 septembre, au balcon de l’hôtel de ville de Paris.
Avec elle, les régiments doivent une nouvelle fois changer leur drapeau. C’est de cette période que date l’actuel drapeau de la Brigade. Le colonel Colonieu, commandant le régiment depuis 1878 adresse le 11 mars 1879 au général commandant la Place de Paris la lettre suivante :
« Mon général, j’ai l’honneur de vous rendre compte que je viens de recevoir le n° 14 de la partie réglementaire du journal militaire officiel contenant la liste des noms de bataille approuvée par le ministre de la Guerre pour être inscrit sur les drapeaux et étendards des Corps de troupe de l’Armée.
Le régiment de Sapeurs-Pompiers n’y est pas mentionné d’aucune façon malgré les dangers auxquels les militaires de tous grades qui en font partie sont journellement exposés, le régiment n’a aucun nom à invoquer pour être mis sur son drapeau, mais je viens vous prier, mon général, de vouloir bien demander à monsieur le ministre de la Guerre que, à l’exemple de la Légion, de la Garde Républicaine, une devise nous soit accordée.
Dévouement et discipline par exemple ; cette devise qui récompense les nombreux actes de courage et de dévouement accomplis jusqu’à ce jour par les hommes du régiment serait pour ceux de l’avenir un encouragement et un devoir de marcher dans les traces de leurs anciens, tout en leur rappelant qu’ils appartiennent toujours à la grande famille militaire et qu’ils sont soumis à toutes les règles qui la régissent… »
Ainsi, le 14 juillet 1880, président de la République, Jules Grévy, remet au colonel Paris le drapeau que nous arborons encore à ce jour durant les cérémonies militaires les plus importantes.
En 1902, le jour de la fête nationale, le drapeau est décoré de la Légion d’honneur par le président de la République Émile Loubet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment reste la seule unité militaire constituée de la zone occupée. Menant des opérations de renseignement et de résistance, le régiment et son drapeau sont peu à peu menacés. Par précaution, au cours du mois de juin 1940, l’emblème est donc remise au colonel commandant le 92e RI à Clermont-Ferrand pour qu’il y soit en sécurité.
Mais, le 12 novembre 1942, alors que les Allemands franchissent la ligne de démarcation, il est confié (avec 14 autres drapeaux et étendards) chez la famille Trarrieu. Le drapeau est ramené (dans un faux pot d’échappement lequel pot d’échappement fut remis le 18 juin 1984 au général Coupez pour y être conservé au musée de Champerret) par le commandant Bernard et le sapeur Gilles le 4 juin 1943 et conservé au musée de l’armée.
10 novembre 1944 : lors d’une prise d’armes à Champerret, le drapeau est présenté à la troupe par le lieutenant Camus.
Le 18 septembre 2005, suite au dramatique incendie de l’hôtel de la rue de Provence, le drapeau est décoré de la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

Caractéristiques de l'emblème
Étamine

90 cm sur les 2 côtés
Des couronnes de feuilles de chêne et de laurier sont peintes à l’or fin.
Inscriptions à l'avers : « République française – Sapeurs-Pompiers de Paris »
Inscriptions à revers : « Honneur et Patrie – Dévouement et Discipline »
Cravate
90 cm de long, 24 cm de large
3 bandes : bleu, blanc, rouge
Aux extrémités : franges de 8cm de long
À chaque extrémité et sur une seule face : une couronne composée d’une guirlande de feuilles de chêne et de laurier brodée à l’or fin, accrochée par son milieu à un bracelet fixé au fer de lance.
Fer de lance en bronze doré sur un socle en forme de cartouche oblongue
Avers : « République française »
Revers : « Sapeurs-Pompiers »

Décorations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Le président de la République, Émile Loubet, remet la croix de la Légion d'honneur le 14 juillet 1902 au champ de Mars.
En septembre 2005, il est de nouveau décoré par une médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement suite au terrible incendie de l'hôtel de la rue de Provence.
Composition actuelle du drapeau :
Une étamine avec des couronnes de chêne et de laurier à l'or fin
Une cravate rectangulaire décorée de .....
Un fer de lance en bronze et une hampe de deux mètres de long
Fourragère

Devise
Si la devise des sapeurs pompiers français est « Courage et dévouement », celle des sapeurs pompiers de Paris est « Sauver ou périr »[réf. nécessaire].

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Brigade de sapeurs-pompiers de Paris de Wikipédia en français (auteurs)
Revenir en haut Aller en bas
http://neoigspolicenationale.wordpress.com/
 

Histoire de la BSPP

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La Brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP)
» Histoire de la Gendarmerie
» Histoire des pompiers en France
» Histoire du SAMU en France
» Histoire de la police judiciaire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum de soutien à la Police, Gendarmerie, Pompiers et Secours :: Les Sapeurs Pompiers :: La Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris

-