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 Affaire Merah : ce que dit le rapport du Raid

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MessageSujet: Affaire Merah : ce que dit le rapport du Raid   
Affaire Merah : ce que dit le rapport du Raid Icon_minitime1Mar 27 Nov - 15:59



Affaire Merah : ce que dit le rapport du Raid
Sandrine Lelong

Par D.D.F., le 24 mai 2012 à 23h15 , mis à jour le 24 mai 2012 à 23h48

Dossier : Affaire Merah
Dans un texte daté du 23 mars, dont le site internet du Point a publié quelques extraits jeudi, le patron de l'unité d'élite de la police explique notamment pourquoi le "tueur au scooter" est mort, alors que l'objectif était de l'interpeller vivant.
Le principal suspect de la tuerie de Montauban et de Toulouse est mort ce jeudi, 22 mars 2012, midi à Toulouse pendant l'intervention du Raid. Le siège contre son appartement, dans un quartier de Toulouse, a tenu la France en haleine pendant plus de 32 heures. L'issue de l'assaut, conclue par la mort de Mohamed Merah, le présumé "tueur au scooter", avait fait polémique. Pourquoi Merah n'a-t-il pas pu être attrapé vivant ? Quel accueil les hommes du Raid ont-ils reçu lors de l'assaut ? Et plus largement, que s'est-il passé lors de l'intervention de l'unité d'élite de la police ? Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans un rapport daté du 23 mars et rédigé de la main d'Amaury de Hautecloque, patron du Raid, dont le site internet du Point publie des extraits jeudi.
Première intervention
La consigne donnée aux policiers ? "Conserver à l'esprit l'impérieuse nécessité de l'interpeller et d'interpréter avec la plus stricte rigueur les conditions de la légitime défense". Le patron du Raid revient notamment sur la première tentative d'interpellation "du dénommé Mohamed Merah, le 21 mars à 3h15". Alors que les policiers progressaient "silencieusement aux abords de l'immeuble" et que la lumière du hall d'immeuble était éteinte, deux hommes du Raid "chargés de mettre en place le système d'ouverture forcée de la porte d'entrée" se positionnaient. A cet instant, "les policiers étaient alors surpris par l'ouverture soudaine de la porte par le mis en cause [...] et par le passage d'une main porteuse d'un pistolet semi-automatique et l'ouverture de feu dans leur direction". Deux policiers étaient alors touchés. "Devant ces faits inattendus, j'annonçais à haute voix notre qualité de policier...Cette action ne produisait pas l'effet escompté, le mis en cause redoublant de vigueur et tirant aveuglément dans notre direction".
Face au blocage de la situation, le Raid décidait de parler avec Merah. "Soucieux d'obtenir la résolution pacifique de cette situation de crise, je demandais au négociateur de rassurer le mis en cause sur nos intentions ne lui indiquant que nous souhaitions simplement qu'il se constitue prisionnier", écrit le patron du Raid. A 5h35, Merah répondait aux policiers en les "invectivant et en ouvrant le feu en direction des tireurs d'élite du Raid pourtant dissimulés derrière des véhicules stationnés sur la chaussée à hauteur des fenêtres de cet appartement". La situation "ayant changé de nature", le Raid décidait alors d'un "changement de rythme".
Les négociations avec Merah
Une même "stratégie de négociation" avait été décidée par les "autorités administratives et judiciaires" : "le conduire à prendre conscience qu'il n'avait pas d'autre issue que celle de se rendre au service interpellateur". Les hommes du Raid ont d'abord cherché à "établir un lien de confiance" avec Merah en le laissant s'expliquer sur ce qui l'avait poussé à ouvrir le feu lors de l'arrivée des policiers. Selon le patron du Raid, Merah faisait preuve "en apparence" de "bonne volonté", allant même jusqu'à accepter de remettre l'une de ses armes en la jetant par la fenêtre. Il "revendiquait son action en faisant valoir son appartenance à la mouvance djihadiste internationale", en particulier à Al-Qaïda.
Lors des discussions, Merah "s'engageait formellement à se constituer prisonnier à l'issue de la journée du mercredi 21 mars 2012". Il demandait "un peu de temps pour se préparer à ce moment", fixé à 23h. Mais à 22h45, il changeait d'avis. "Il déclarait avoir mis à profit tout ce temps pour se reposer et se préparer" à l'intervention du Raid. Une intervention planifiée le jeudi 22 mars à 10h30.
L'assaut
Les hommes du Raid décidaient alors de s'"organiser pour l'empêcher de se reposer". "Alors même que Mohamed Merah nous avait notifiés verbalement son intention d'opposer une résistance farouche et de mourir les armes à la main si nous tentions une quelconque manoeuvre destinée à le déloger, les policiers du Raid étaient tous sensibilisés, par l'intermédiaire de leur chef d'équipe, afin de conserver à l'esprit l'impérieuse nécessité de l'interpeller". La consigne alors ? "Retarder autant que possible l'usage des armes létales en direction du mis en cause et interpréter avec la plus stricte rigueur les conditions de la légitime défense". Le patron du Raid détaille ensuite les premiers mouvements du Raid dans l'appartement : "Vers 11 h 30, le groupe d'intervention placé au niveau de la porte, qui réalisait une brèche à l'aide d'une perche métallique dans le mur des WC attenant à la salle de bain, annonçait contre toute attente une nouvelle agression armée dans leur direction. Malgré cela, instruction était donnée de ne pas riposter et de lancer des grenades offensives afin de déstabiliser le mis en cause et de s'assurer de sa personne."
Mais la riposte de Merah était au-delà des attentes, "d'une rare violence destinée apparemment à tuer un maximum de policiers engagés sur l'opération". En sortant de la salle de bains où il était retranché, Merah "faisait feu sans discontinuer pendant de longues minutes". Même touché au poignet, il ne s'arrêtait pas. Après avoir atteint un policier, "Merah s'acharnait sur les deux autres policiers encore présents sur le balcon". "Loin de renoncer à sa folie meurtrière, Mohamed Merah [...] procédait à un tir dit "à la palestinienne", dirigeant son bras armé en direction des policiers situés en contrebas et tirant aveuglément dans leur direction sans s'exposer outre mesure. L'un des policiers du Raid était alors blessé par balle au niveau du pied", poursuit le rapport.
Face à "l'impossibilité matérielle" des policiers positionnés sous les fenêtres de "s'extraire et se replier, les tireurs d'élite devaient se résoudre à faire une action de feu destinée à neutraliser" Merah, qui sera déséquilibré par plusieurs impacts de balles. C'est donc face à la violence du suspect et afin de protéger les hommes du Raid sur place que les tirs fatals ont été tirés. Et le patron du Raid de conclure : "Malgré les efforts déployés, en retardant au plus loin ses actions légitimes de riposte proportionnée qui auraient permis de mettre un terme plus tôt aux tirs dont nous étions l'objet et de préserver l'intégrité de ses personnels, en s'interdisant l'utilisation de certaines techniques et de certaines armes alors même que les circonstances l'auraient justifiée, le Raid n'est pas parvenu à interpeller Mohamed Merah et à le maintenir en vie contre son gré."
Merci à Sandrine Lelong
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