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 Les enquêteurs s'étaient trompés de Merah

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MessageSujet: Les enquêteurs s'étaient trompés de Merah   
Les enquêteurs s'étaient trompés de Merah Icon_minitime1Lun 4 Fév - 16:30



Par Cécile Bouanchaud
Publié le 4 février 2013 à 16h59Mis à jour le 4 février 2013 à 17h22


Les enquêteurs s'étaient trompés de Merah 30.01-Merah-Toulouse-930620_scalewidth_630© TF1


Pendant trois semaines, les enquêteurs de la DCRI ont pisté un mauvais Mohamed Merah.
Six mois après la déclassification des rapports de la DCRI concernant le suivi de Mohamed Merah avant ses tueries, le travail de la Direction centrale du renseignement intérieur est à nouveau pointé du doigt. L'Express, qui a eu accès à ces documents, relève en effet que la DCRI a pisté pendant plusieurs semaines le "mauvais" Mohamed Merah.
>> A lire - La DCRI accusée d'avoir freiné le dossier Merah
• Arrêté malgré des papiers en règle. Tout commence en novembre 2010, période à laquelle Mohamed Merah effectue son premier voyage en Afghanistan dans le but de rejoindre les rangs d'Al Qaida. Le jeune homme, alors âgé de 20 ans, se rend donc à Kandahar, un bastion taliban. Il est parfaitement en règle : passeport non falsifié et visa réglementaire. Malgré ces précautions, il est arrêté le 22 novembre par une patrouille de la police afghane, qui trouve suspecte sa présence dans cette région.
Une alerte imprécise transmise à la DCRI. Remis à l'armée américaine, Mohamed Merah est finalement conduit à l'aéroport de Kandahar pour regagner la France au plus vite. Ce n'est que quelques jours plus tard que les services français sont alertés de la présence d'un de leur ressortissant sur le territoire afghan. L'antenne de la Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DSPD) en effet l'identité de Mohamed Merah à la DCRI. Le hic : ces derniers ne disposent que du nom, prénom et année de naissance du ressortissant. La photocopie de son passeport n'est en effet pas transmise.
De nombreuses similitudes avec le "faux" Merah. Les services antiterroristes parisiens vont alors se tromper de "Merah" et le confondent avec un homonyme. "Par le plus grand des hasards, ces deux jeunes gens sont nés la même année, en 1988, ont eu des ennuis avec la justice et ont tous deux cherché à s'engager dans la légion étrangère", détailleL'Express. Pendant trois semaines, la Direction centrale du renseignement intérieur va suivre le "mauvais" Mohamed Merah habitant à Douai, dans le Nord et né le 22 février 1988.
"La personne désignée ne correspond pas". Après une convocation, il apparaît que le suspect ne correspond pas au ressortissant Français repéré à Kandahar le 22 novembre. "Il est probable, écrit-il, que la personne désignée dans la fiche DSPD du 6 décembre 2010 ne corresponde pas à la bonne personne. Il convient d'ailleurs de noter que l'antenne [...] de Kandahar ne s'était pas avancée quant aux éléments d'identité mais avait demandé l'identification formelle de l'intéressé en France", reconnaît la DSPD dans un rapport transmis à sa hiérarchie. La DCRI rectifie alors le tire et s'oriente vers Toulouse ou réside le tueur au scooter.
>> A lire - Les étapes d'une défaillance
La surveillance retardée à janvier. Ce n'est donc qu'en janvier 2011, que la surveillance du "vrai" Mohamed Merah débute. En novembre 2011, un "débriefing préventif" est prévu entre les services de renseignement toulousains et Paris. Dans sa note de synthèse, la DCRI conclut que la rencontre "n'a pas permis de faire le lien entre Mohamed Merah et un éventuel réseau jihadiste". Le suivi dont fait l'objet Mohamed Merah est donc revu à la baisse. La suite, tragique, est connue de tous. Entre le 11 et le 22 mars 2012, Mohamed Merah organise trois tueries au cours desquels sept personnes seront tuées, trois militaires, trois élèves et un père de famille le 19 mars dans une école juive.


http://www.europe1.fr/France/Les-enqueteurs-s-etaient-trompes-de-Merah-1403595/
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http://neoigspolicenationale.wordpress.com/
 

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