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 | Sujet: Lutte contre la cybercriminalité: l'action de la Police
 Mar 29 Jan - 22:10
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|  29 janvier 2013Vous, membres de la grande famille des internautes, avez tous été un jour confrontés à l’un des parasites rôdant sur le net. Qu’il s’agisse d’un mail frauduleux vous encourageant à céder quelques deniers pour améliorer le sort d’une obscure orpheline dont vous n’aviez jamais entendu parler, d’une fenêtre surprise vous proposant de gagner des mille et des cents d’un simple clic ou encore d’une page joliment surnommée « petit nounours » abritant des contenus pédopornographiques… Tous ces éléments entrent dans le cadre de la cybercriminalité.
Les gardiens 2.0
L’OCLCTIC, Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication, et sa cinquantaine de personnels travaille à la surveillance de la toile. Dans cette vaste mission, les services de Police et de Gendarmerie, sous la direction d’une commissaire divisionnaire et d’une commissaire de police, sont accompagnés de la brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI), de la Préfecture de Police de Paris.
Ces deux entités, au-delà de l’aide technique qu’elles apportent directement aux autres services de la Police nationale, sont chargées de sensibiliser les citoyens aux dangers que représente la cybercriminalité, aussi bien auprès de structures privées que publiques. A la pointe dans leur domaine, il n’est pas rare de voir leur présence sollicitée dans le cadre de groupes de travail internationaux.
Dernier, si besoin est, signe de la qualité d’action des policiers en la matière, l’OCLCTIC est un point de contact du réseau G8 24/7 qui permet, en cas de menace terroriste, le gel des données numériques hébergées dans l’un des 58 pays membres.
Soyez tous vigilants !
Lorsqu’au fil de votre navigation sur Internet vous avez le malheur de tomber sur une page aux contenus pédopornographiques ou aux contenus illicites, il est important de ne pas se contenter de revenir en arrière et de reprendre paisiblement son surf. Afin d’éviter à des enfants de se retrouver piégés de ces trop nombreuses mises en scène scabreuses, il suffit de contacter la plate-forme nationale d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (PHAROS).
Plateforme intégrante de l’OCLCTIC, PHAROS permet aux citoyens de signaler aux autorités les contenus illicites, qu’ils soient frauduleux ou à caractère pédophiles. En 2012, les policiers ont eu à gérer plus de 120 000 signalements de la part des internautes qui expriment ainsi leur désir de voir la naissance d’une toile propre. Pour contacter cet Office, il suffit de se rendre sur son site internet  ou bien de cliquer sur l’icône PHAROS accessible depuis la page Facebook de la Police nationale.
Autre moyen d’entrer en contact avec cette structure, la ligne téléphonique info-escroqueriesqui permet de conseiller, d’informer et de recueillir les appels des victimes potentielles et avérées de la cybercriminalité. L’année dernière, plus de 42 000 appels ont été passés au 08 11 02 02 17. Qu’il s’agisse de votre grand-mère, abusée par un mail frauduleux ou d’un enfant dont vous croisez le regard en naviguant sur Google, songez qu’il existe un moyen d’agir et de les protéger…
http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-police/Lutte-contre-la-cybercriminalite-l-action-de-la-Police |
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