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| Sujet: Somme - Affaire Kulik, une avancée décisive Jeu 17 Jan - 19:35
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| Le Point.fr - Publié le 16/01/2013 à 18:35 - Modifié le 17/01/2013 à 20:16Ce soir un suspect a été déféré devant le juge pour être mis en examen. Cet ami du violeur présumé décédé aurait un profil violent et obsédé sexuel.Le 8 janvier 2011, une marche blanche organisée à Péronne en mémoire d'Élodie Kulik, 10 ans après son viol et son meurtre. © Vincent Fouquet / Le Courrier Picard/MaxpppLe 20 janvier, comme chaque année, une messe doit être célébrée à Monchy-Lagache en mémoire d'Élodie Kulik. Il est fort probable que, cette année, l'ambiance dans cette petite église picarde sera moins triste. Ce matin, sept hommes ont été interpellés mercredi matin dans l'Aisne dans le cadre de l'enquête sur la jeune banquière violée, tuée et brûlée en 2002 sur une route de la Somme. Leur garde à vue a été prolongée mercredi soir pour 24 heures. Selon nos informations, on se dirige vers la mise en cause de la plupart d'entre eux, mais les investigations se concentrent essentiellement sur deux personnes. Jeudi soir, l'une d'entre elles était déférée devant le juge afin d'être mise en examen, au vu de son profil, "violent et obsédé sexuel". Quatre autres continuaient à être entendues tandis que les deux dernières étaient libérées. Il y a un an, après dix ans d'une enquête acharnée, les gendarmes, parfois au nombre de trente sur ce dossier, avaient enfin mis un nom sur le suspect principal, grâce à des recherches très poussées sur l'ADN retrouvé sur un préservatif usagé sur les lieux du crime. Un jeune homme de 22 ans qui, fatalité de la vie, s'était tué dans un accident de la route moins de deux ans après l'assassinat d'Élodie Kulik. Un nouveau suspect dans le collimateur
Depuis, selon nos informations, les gendarmes avaient placé sous surveillance, notamment téléphonique, tout l'entourage du suspect. Mi-décembre, l'ancienne compagne du suspect décédé, dont l'ADN avait aussi été retrouvé sur un préservatif, avait été placée en garde à vue puis laissée libre. La présence de son empreinte génétique n'avait pas été jugée suffisante pour qu'elle soit retenue. La jeune femme, qui était au moment des faits enceinte de sept mois et demi du principal suspect, vivait chez ses parents, plus ou moins séparée de son compagnon, selon elle. Cela ne l'aurait pas empêchée d'avoir entretenu une relation sexuelle avec lui peu de temps avant le viol et le meurtre d'Élodie Kulik. D'où la présence de son ADN à l'intérieur du préservatif utilisé par son compagnon au moment de l'agression sexuelle. Des compagnons de virée
Selon nos informations, l'audition de cette femme aurait permis d'apporter aux enquêteurs des détails utiles sur l'entourage du suspect décédé. Tous les gardés à vue feraient partie de ses proches. "Des compagnons de virée et de beuverie", précise une source proche de l'enquête. Néanmoins, la prudence reste de mise du côté de la justice, faute pour l'instant de preuves matérielles. "Les gardes à vue vont être déterminantes", assure une source judiciaire. Mais parmi les personnes concernées, certaines s'attendaient à être placées en garde à vue. C'est en tout cas ce qui apparaîtrait sur les écoutes, ce qui risque de compliquer la tâche des enquêteurs. Par JEAN-MICHEL DÉCUGIShttp://www.lepoint.fr/societe/somme-affaire-kulik-une-avancee-decisive-16-01-2013-1615821_23.php |
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