HOCINE ROUAGDIA
29/01/2013, 06 h 00
Hier soir, une personne, visage caché, a été emmenée par la PJ. (WILLIAM TRUFFY)
L'enquête se poursuit concernant le meurtre de la jeune joggeuse dans le quartier de Courbessac à Nîmes. La police a procédé lundi soir à des perquisitions et un homme a été emmené pour interrogatoire.
Le SRPJ a maintenu hier un dispositif d’enquête impressionnant pour tenter de récolter des indices après que Joudat Z., 33 ans, a été retrouvée égorgée, jeudi soir, près du petit cimetière de Courbessac. Les policiers ont multiplié les auditions et les recueils de témoignages dans ce quartier de Nîmes, situé à la périphérie de la ville. Plusieurs équipes de la PJ de Montpellier et de Nîmes ont ratissé le secteur. De nombreux voisins ont été entendus. Par ailleurs, les enquêteurs sont retournés sur les lieux où le cadavre de la malheureuse a été retrouvé.
Un quartier sous le choc
Dans le quartier, l’onde de choc était toujours perceptible. Pharmacie, école, le meurtre de la joggeuse revenait sur toutes les lèvres et la présence des équipes de télévision semblait ajouter à la lourdeur ambiante. "Pour nos enfants, on fait attention à ce que tout paraisse le plus normal possible et quand on voit le quartier à la télévision, c’est vrai que c’est difficile à expliquer aux petits", indiquait une mère de famille peu avant la sortie de l’école. De l’autre côté du cimetière, les mouvements des voitures de police tranchaient avec l’ambiance calme de cette zone de garrigue.
Perquisitions et interrogatoire
Pendant près de cinq heures, trois voitures de police (parfois quatre) sont restées garées devant une maison du secteur. Cette demeure aurait fait l’objet de vérifications poussées. Toutefois, aucune information officielle n’a confirmé cet aspect du dossier et encore moins que des perquisitions ont été réalisées. Peu après 21 h, les enquêteurs sont repartis avec de nombreux sacs. Puis, une personne a été emmenée dans un véhicule de police avec le visage caché par un vêtement. Un peu plus tôt dans la soirée, une source officielle contestait tout placement en garde à vue en précisant que de nombreuses personnes avaient été interrogées pour les nécessités de l’enquête.
http://www.midilibre.fr/2013/01/28/joggeuse-egorgee-la-pj-multiplie-les-investigations,634527.php