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| Sujet: Meurtre de la joggeuse de Nîmes : un homme en garde à vue Mar 29 Jan - 7:06
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| BORIS DE LA CRUZ A NIMES (GARD) | Publié le 28.01.2013, 23h31 | Mise à jour : 29.01.2013, 07h50 NIMES (GARD), LUNDI 28 JANVIER 2013. Interpellation d'un homme dans l'affaire de la joggeuse de Nîmes. | LP/ BORIS DE LA CRUZUn homme d'une trentaine d'années a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Montpellier (Hérault), dans la nuit de lundi à mardi, quatre jours après la mort d'une joggeuse de 33 ans à Nîmes (Gard). La police judiciaire de Montpellier a investi lundi pendant près de cinq heures une maison dans le quartier Courbessac à Nîmes. C'est à quelques centaines de mètres du lieu de découverte du corps supplicié d'une joggeuse, jeudi dernier, que les enquêteurs ont procédé hier soir à une fouille minutieuse d'une luxueuse villa. A l'issue de la perquisition, les policiers ont emmené avec eux un homme agé d'une trentaine d'années. Ce dernier a quitté à 21h15 sous bonne escorte, la villa de ses parents sous une couverture cachant son visage. Les policiers ont saisi de nombreux objets dans cette maison située dans la garrigue.
Selon une source judiciaire, qui refuse d'employer le mot de «suspect ou d'interpellation», «il faut rester très prudent. De nombreuses investigations sont effectuées et il y a d'autres opérations programmées. Dans ce cas précis, il s'agit de vérifications sur l'emploi du temps d'une personne, rien ne dit à l'heure où je vous parle (lundi à 23 heures) qu'il s'agit du meurtrier».
Interrogé par la police, il aurait réfuté les accusations
Selon une autre source, le profil de l'homme placé en garde à vueserait très intéressant et les investigations de la police scientifique à l'intérieur de son domicile auraient permis de récolter des indices précieux.
Selon nos renseignements, l'homme interpellé réfuterait les accusations. En revanche, il ne posséderait pas d'alibi pour son après-midi de jeudi dernier et il est incapable de fournir la moindre précision sur son emploi du temps lors de la soirée tragique...
Jeudi, la mère de famille avait été «massacrée»
Jeudi dernier, à 17 heures, Joudia Zimmat part de son pavillon situé à l'entrée du quartier de Courbessac à Nîmes où elle vit avec son époux et ses trois enfants pour un jogging de 20 minutes à travers la garrigue. A 18 heures, l'école du quartier où sont scolarisés ses enfants alerte le papa car la mère de famille, réputée «très ponctuelle», ne les a pas récupérés.
Des recherches sont immédiatement effectuées et , à 21h45 le soir même, elle est retrouvée morte juste derrière le cimetière de Courbessac, «massacrée» à l'arme blanche sur «le chemin du sanglier», un endroit isolé et peu passant en soirée bien que situé près de l'école de police. Son visage est méconnaissable, une lame de cutter est retrouvée à proximité du corps laissant supposer qu'elle a été tuée avec cet objet.
Son corps est partiellement dévêtu, une agression sexuelle est suspectée. Trois témoins affirment avoir croisé entre 15h50 et 16h30 jeudi après midi, soit quelques minutes avant que la mère de famille ne débute son footing, un individu énigmatique qui «donnait l'impression de se cacher», selon une personne du voisinage. Un portrait robot a été réalisé qui n'a pas été diffusé dans les médias.
LeParisien.frhttp://www.leparisien.fr/montpellier-34000/meurtre-de-la-joggeuse-de-nimes-un-homme-en-garde-a-vue-28-01-2013-2520181.php |
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