Coupable d’avoir tabassé sa compagne en pleine rue
Pour lui, 2013 aurait pu être une année merveilleuse… En arrivant au tribunal correctionnel hier, Abdelhafid Mbariki, 26 ans, croyait encore qu’il allait retrouver la liberté. Qu’il pourrait se marier et qu’il verrait naître son enfant d‘ici quelques mois. Il est allé de désillusion en désillusion.
En détention provisoire depuis le 5 décembre pour avoir tabassé sa compagne en pleine rue, au fil du procès, il a découvert que la victime a décidé de rompre leur relation. Qu‘elle a avorté de leur enfant. Et qu’il devait repartir en prison pour six mois. « Il est heureux qu’elle ait renoncé à tout projet de vie avec lui », remarque Laurène Dorlhac substitut du procureur de la République.
Les faits remontent à l’après-midi du 3 décembre. Les témoins ont vu le prévenu frapper à coups de poing et de pied sa compagne enceinte alors qu’elle allait chercher sa fille à l’école. Tout ça parce qu’elle n’aurait pas raccroché le téléphone quand il le lui a demandé. Avant d’aller tout casser dans l’appartement de la jeune femme. Son interpellation n’a pas n’ont plus été de tout repos pour les policiers. Ivre, il a vomi dans la voiture de patrouille puis au commissariat où il est passé par une crise de démence en se jetant la tête première contre les murs. « L‘effet des médicaments et de l‘alcool m‘ont fait perdre ma conscience », déclare le prévenu.
par R.D. le 12/01/2013 à 06:02
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