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 L'Isle-Jourdain. Un différend vieux de 13 ans à l'origine du meurtre de Jérémy Censier ?

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MessageSujet: L'Isle-Jourdain. Un différend vieux de 13 ans à l'origine du meurtre de Jérémy Censier ?   
L'Isle-Jourdain. Un différend vieux de 13 ans à l'origine du meurtre de Jérémy Censier ? Icon_minitime1Ven 11 Jan - 8:38


PUBLIÉ LE 02/11/2010 08:17 - MODIFIÉ LE 02/11/2010 À 12:25

L'Isle-Jourdain. Un différend vieux de 13 ans à l'origine du meurtre de Jérémy Censier ?

L'émotion est vive à L'Isle-Jourdain depuis la remise en liberté de Jonathan, un des principaux suspects dans le meurtre de Jérémy. Il avait un différend avec les Censier depuis 1996. Enquête.
Corinne et Joël Censier n'ont plus rien à perdre. Lorsqu'ils ont appris que deux des principaux suspects dans le meurtre de leur fils, avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire il y a dix jours, ils ont eu le sentiment de recevoir un nouveau coup de poignard en plein cœur. « Comme le jour où le maire est venu à la maison pour Jérémy», confie Joël en larmes en repensant à son fils mort le 22 août 2009, lors des fêtes de Nay.
Alors, il a décidé de tout déballer pour que les magistrats n'oublient pas le passé de Jonathan. Jonathan, 26 ans, qui « a toujours contesté ce qui lui était reproché», rappelle Me Blazy, et donc bien sûr le témoignage sous X qui l'accuse d'avoir donné les derniers coups de pied à Jérémy alors que le jeune Gersois était en train d'agoniser après avoir reçu six coups de couteau.
Autant dire que Jonathan n'entend pas reconnaître le moindre esprit bagarreur à l'encontre d'un jeune homme qui « était encore debout quand il est parti » ou à l'encontre de sa famille « qu'il dit ne pas connaître ». Mais peut-être que des pièces du dossier ont échappé à Me Blazy... Alors, Joël sort les documents. Et d'abord une déclaration d'accident datée du 2 février 1996. Il est écrit que Jonathan a donné un coup de poing à Christophe, le frère aîné de Jérémy, dans la cour de récréation de l'école Paul-Bert à L'Isle-Jourdain.
Des insultes et une dent cassée le 2 février 1996
Deuxième pièce: une institutrice qui a assisté à la scène témoigne. Dans la troisième, le Dr Bournazel constate un «œdème et une fracture de l'incisive supérieure gauche», des lésions qui «évoquent un traumatisme récent par coup de poing».
Quatorze ans plus tard, Christophe avoue qu'il a mal réagi à l'époque: «On était en train de jouer au foot. Le ballon est parti dans le décor. Jonathan n'a pas voulu le rendre. Je l'ai traité de fils de pute. Une bêtise de gamin, mais les gitans n'ont pas l'habitude de laisser insulter leur mère. Il m'a mis un coup de poing. On s'est retrouvé dans le bureau de la directrice.»
Corinne poursuit: «J'y suis allée avec Jérémy, qui avait 6 ans. La directrice m'a demandé si je voulais porter plainte. D'un autre côté, la grand-mère de Jonathan disait qu'elle en avait marre de venir à l'école pour les bêtises de son petit-fils. J'ai calmé le jeu. Après tout, ce n'étaient que des histoires de gamins. On a juste fait une déclaration à l'assurance au cas où Christophe aurait eu des problèmes ensuite.»
Le problème est encore visible, quatorze ans après les rares fois où Christophe sourit depuis la mort de son frère. Il est aussi dans la tête d'Emma, l'ex petite amie de Jérémy au lycée. «Je disais bonjour à Jonathan à l'époque car une copine le connaissait. Je pense qu'il en pinçait pour moi. J'ai plusieurs fois eu l'occasion de passer devant lui avec Jérémy. Il y avait des regards.» Des regards qui exaspéraient Jérémy. «Un soir, après le karaté, mon frère m'a dit qu'il en avait marre que Jonathan tourne autour de sa copine», confie Christophe devant son père médusé qui ignorait ce détail. Jérémy n'avait pas chercher à mettre les poings sur les I. Mais depuis, il se tenait éloigné de Jonathan... Jusqu'au 22 août 2009.
Leur présence à tous les deux sur le pont de Nay relève-t-elle du pur hasard? Se sont-ils parlés? Engueulés? Malheureusement, seule la fin de cette histoire est certaine. Pour le reste, c'est aux enquêteurs d'établir des liens et de trouver des preuves.
Un procès avant l'heure pour Sanson
Aujourd'hui 2 novembre, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau examinera l'appel du parquet sur la remise en liberté sous contrôle judiciaire accordée à Jonathan et Alberto, le 22 octobre. Me Sagardoytho, l'avocat de Sanson, le dernier jeune encore en détention provisoire, veut croire que le tribunal ne reviendra pas sur sa décision. Et pour cause ! Ce serait bon signe pour son client suspecté d'avoir donné les coups de couteau mortels à Jérémy Censier, le 22 août 2009. « Le dossier est illisible, assure Me Sagardoytho. Ce qui m'interpelle surtout, c'est les incohérences des témoignages accusateurs. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai demandé et obtenu il y a quelques jours la tenue prochaine d'une mise en état du dossier, sur la base de l'article 221-3 du code de procédure pénale. Cette audience de contrôle de la procédure, c'est un peu un procès avant l'heure. Pour mettre le dossier à plat, en présence de mon client, qui était mineur à l'époque des faits, et des conseils des mis en cause. C'est la première fois que ce texte, mis en œuvre après la catastrophe judiciaire d'Outreau, sera utilisé à Pau. »
Me Sagardoytho n'entend pas que cette petite victoire soit la dernière, même s'il ne souhaite pas en rajouter pour épargner la famille Censier : « Il n'y a pas de mot pour consoler ces pauvres gens », estime l'avocat palois. N'empêche, sa remarque suivante ne risque pas de réconforter les parents de Jérémy. Me Sagardoytho soutient en effet que « la piste d'un différend ancien entre Jonathan et la famille Censier a déjà été explorée » et que… « ça n'a pas été une piste de travail sérieuse ! » Il faut dire que l'inverse serait préjudiciable pour son client, qui n'est autre que le demi-frère de Jonathan, le jeune Lislois remis en liberté sous contrôle judiciaire alors qu'il avait déjà eu maille à partir avec les fils Censier à L'Isle-Jourdain. Me Sagardoytho préfère donc prévenir que guérir : « En tout cas, le petit frère n'a pas de contentieux avec Jérémy Censier ; ça n'apparaît pas dans le dossier. »
Béa. D.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/939953-l-isle-jourdain-un-differend-vieux-de-13-ans-a-l-origine-du-meurtre-de-jeremy-censier.html
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