Avocate tuée à Marseille : trois suspects arrêtés, dont un ancien client

Publié le 12.12.2012, 10h18 | Mise à jour : 14h14

ARCHIVES. Trois hommes, un père et ses deux fils, ont été interpellés mercredi matin dans le 15e arrondissement de Marseille, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Me Raymonde Talbot, avocate retrouvée égorgée le 30 novembre. | AFP PHOTO



Trois hommes, un père de 53 ans et ses deux fils d'une vingtaine d'années, ont été interpellés mercredi matin dans le 15e arrondissement de Marseille, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Me Raymonde Talbot.
Ils sont en garde à vue, selon le procureur de la République Jacques Dallest. L'avocate avait été retrouvée égorgée le 30 novembre dans son cabinet du centre-ville.
Dans la matinée, des perquisitions ont été menées au domicile des trois suspects, en leur présence, dans la cité de la Maurelette dans lesquartiers nord de Marseille. D'après l'AFP, l'un des trois suspects est un ancien client de l'avocate, ce que ne confirme pas le procureur. La garde à vue des trois individus peut durer 48 heures. «On a quelques suspicions à leur encontre, il faut maintenant déterminer si ces suspicions deviendront des charges plus importantes. On n'est pas sûr qu'on ait affaire au coupable», a souligné Jacques Dallest, sans souhaiter donner plus de détails à ce stade de l'enquête.

Deux magistrats instructeurs désignés

Lundi, une information judiciaire a été ouverte après le meurtre de Me Raymonde Talbot pour «homicide volontaire en concomitance avec le crime de vol avec arme». En fonction des «indices» collectés et des objets saisis, «certains des suspects peuvent être remis en liberté, d'autres présentés» devant les deux magistrats instructeurs codésignés dans cette affaire, a ajouté le procureur.

L'avocate de 66 ans avait été retrouvée par son associé mortellement poignardée dans son cabinet, rue Saint-Ferréol, à quelques mètres du Vieux-Port. Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire. Le lendemain du meurtre, le procureur avait notamment évoqué la possibilité qu'il soit le fait d'«un client vindicatif, (d')une personne qui n'est pas un client mais qui est impliquée dans un dossier, (ou d')un rôdeur qui en veut à l'argent».

La mort de Raymonde Talbot a provoqué un profond émoi au barreau de Marseille.


LeParisien.fr

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