Femme tuée dans le Val d'Oise : un suspect armé cerné chez lui par le GIGN

Publié le 07.12.2012, 11h43 | Mise à jour : 14h35

MAUDETOUR-EN-VEXIN, VENDREDI 7 DECEMBRE. Les gendarmes ont cerné le village de Maudétour-en-Vexin, depuis qu'un homme, soupçonné d'être impliqué dans la mort d'une femme de 46 ans, s'est retranché chez lui | LP/FREDERIC NAIZOT Un homme soupçonné d'être impliqué dans la mort d'une femme de 46 ans, retrouvée tuée d'une balle dans la tête lundi, était retranché vendredi matin, à son domicile de Maudétour-en-Vexin (Val-d'Oise). L'information révélée par M6, a été confirmée de source proche du dossier. Des gendarmes du GIGN étaient sur place en fin de matinée, ainsi que le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier.
Aucun contact n'a encore pu être établi avec le forcené.

Selon une source, l'homme se serait retranché chez lui alors que les enquêteurs venaient l'interroger. Selon une autre source, il aurait appelé lui-même les gendarmes, «vers 4 ou 5 heures du matin». Il dispose de plusieurs armesà feu, dont certaines déclarées en préfecture. En début d'après-midi, des gendarmes armés bloquaient la route où a été retrouvée la victime, ainsi que l'accès à la mairie, où est installé le commandement de la gendarmerie.

Agé d'«une cinquantaine d'années», le suspect habiterait le village depuis «plus de dix ans» et travaillerait en tant qu'agent d'entretien sur un pylône TDF situé à proximité immédiate de sa propre maison. Il habiterait «à 500 mètres» du domicile de la victime, à Maudétour-en-Vexin, et aurait effectué des travaux chez elle.

Anne Ionesco avait été retrouvée morte à demi-dénudée lundi après-midi, sur un chemin forestier, à Villers-en-Arthies (Val-d'Oise). Sa disparition avait été signalée quelques heures plus tôt par une proche qui avait retrouvé la porte de son domicile fracturée. Selon les résultats de l'autopsie, réalisée en milieu de semaine, cette femme célibataire et sans enfant a été tuée de deux balles dans la tête mais n'a pas subi de violences sexuelles. Elle a été exécutée sur le chemin où on l'a retrouvée.

Les gendarmes de la section de recherches de Versailles, en charge de l'affaire, s'intéressaient jusque-là à plusieurs pistes, dont celle d'un cambriolage qui aurait mal tourné, et celle d'un meurtre ciblé, pour un mobile qui restait jeudi indéterminé.


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