justice mercredi 24 avril 2013

Le soir du 14 février 2013, le simple contrôle d’identité avait dégénéré. Hier, dans le box entre les gendarmes, au tribunal correctionnel de Vannes, le prévenu s’est agacé une nouvelle fois « de la version donnée par les policiers », au cours de son interpellation.

Avec force, il s’adresse au président du tribunal. « Vous avez vu mon casier, forcément, ce sont eux que l’on va croire » aboie-t-il. S’il reconnaît les outrages que le tribunal correctionnel lui reproche… À savoir des injures particulièrement offensantes, il tient à en expliquer la raison.

Pour lui : « La policière a allumé la mèche. C’est vrai, je n’aurais pas du lui dire ce que j’ai dit, mais c’est elle qui m’a insulté la première. Ensuite, ils me sont tombés dessus et j’ai eu peur. »

Le prévenu aurait ensuite tenté de donner un coup de tête au visage de la jeune femme. Un acte empêché par un de ses collègues, qui l’a neutralisé. Le parquet requiert quatre mois de prison ferme. Le tribunal le condamne à deux mois.

Cette fois, le jeune homme craque et s’adresse avec véhémence au président. Les forces de police vont finalement le reconduire à la prison de Nazareth, à Vannes, où il purge actuellement une peine pour d’autres faits.

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