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 La Journée Européenne des Victimes de passage à la Cité

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MessageSujet: La Journée Européenne des Victimes de passage à la Cité   
La Journée Européenne des Victimes de passage à la Cité Icon_minitime1Sam 23 Mar - 8:17


La Journée Européenne des Victimes de passage à la Cité La-Journee-Europeenne-des-Victimes-de-passage-a-la-Cite_catcher
4 mars 2013
Troisième édition de la Journée Européenne des Victimes.


LA JOURNÉE EUROPÉENNE DES VICTIMES DE PASSAGE À LA CITÉ
« Personne qui subit personnellement et directement un préjudice physique, moral ou matériel. » Voici, au regard de la loi, la définition d’une victime. Au-delà de cet aspect purement théoriquo-linguistique, il existe une notion bien plus humaine et empathique car, avant d’être un concept juridique, la victime est un être vivant soumis a des douleurs et à des peurs. À ce titre, elle mérite une attention particulière et des dispositions spécifiques à sa condition.
C’est dans le cadre de cette conception de la société qu’à été, il y a trois ans de cela, mis en place la Journée européenne des victimes. Pour 2013, l’évènement s’est tenu vendredi dernier, place Louis Lépine dans le 4ème arrondissement, aux pieds de la Préfecture de Police. Pour Marie-Ange Le Boulaire, organisatrice et présidente de l’Association nationale pour la reconnaissance des victimes, ce genre d’évènement « peut leur apporter beaucoup. Elles peuvent venir pour avoir des informations et découvrir les associations qui leurs sont dédiées. Nous avions des conseillers juridiques bénévoles pour écouter, voir rediriger les gens vers le barreau de Paris. Au-delà des professionnels, les victimes, grâce à ce genre d’évènements, peuvent aussi rencontrer des individus étant passés par les mêmes épreuves, ce qui brise le sentiment de solitude et d’abandon. Aujourd’hui, une jeune femme m’a abordé avant de m’expliquer qu’elle venait chaque année et que, pour la première, elle avait adressé la parole aux associations… Vous-vous rendez compte ? Il lui a fallu trois ans pour sortir de son silence ! »
Températures négatives mais motivations positives
Si le froid polaire qui régnait alors sur la capitale a détourné de nombreux touristes, il n’a pas démotivé les policiers venus s’adresser au public. Répartis en plusieurs petits ateliers thématiques, les agents se sont fait un devoir d’illustrer, par le biais d’activités ludiques, les bases de la prévention. Dans les rangs des représentants de la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS), Christophe Ecollan offrait aux jeunes et moins jeunes d’essayer des lunettes un peu spéciales, capables de simuler l’altération visuelle engendrée par l’alcool. « On leur permet de comprendre l’impact de la boisson sur les capacités du cerveau ce qui les intrigue profondément. Au-delà de l’aspect amusant de la chose, il ne faut cependant pas oublier que, l’année dernière, ce sont 4 934 personnes qui sont mortes sur la route. En parallèle, quelques 10 500 jeunes sont venus à nous pour se former aux dangers liés à la conduite. C’est un phénomène de société… »
Autre stand, autre ambiance. Du côté de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), les policiers proposent aux passants de voir, à l’aide d’un logiciel, à quels dangers sont exposés nos aînés. Patricia Arcier, chargée de la communication de la sécurité publique du Bas-Rhin, regrette que les personnes âgés soient, aujourd’hui, « beaucoup plus isolées qu’avant. Bien souvent, elles ne savent pas vers qui se tourner. Elles pensent savoir comment réagir et gérer des situations difficiles alors, qu’en réalité, leurs connaissances ne sont plus en phase avec l’actualité. Il est parfois difficile de leur faire comprendre, surtout en campagne, que l’époque où l’on pouvait posséder et se défendre avec une arme est révolue… » Trop souvent oubliés du reste du monde, nos anciens sont des cibles particulièrement alléchantes pour les faussaires et autres arnaqueurs.
Voisine de la DCSP, la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) tendait aux chalands des prospectus où figuraient des conseils simples pour éviter le vol d’identité. À travers quelques grands points, le document détaillait les aspects du quotidien auxquels il faut prêter attention pour ne pas tomber dans le piège des fraudeurs.
Les outsiders
Un peu plus loin, OVNI entre ces grandes directions, le stand de l’institut national de la police scientifique (INPS) proposait à toutes et à tous de se mettre, l’espace d’un exercice, dans la peau des célèbres Experts. À l’aide d’une simple banane et de quelques outils, les techniciens ont aidé les passants à extraire l’ADN du fruit avant de leur expliquer comment calculer la trajectoire d’une balle. Nathalie Milan, chef du département toxicologique de l’INPS, précise qu’elle a « très peu de contact avec les victimes que nous ne voyons que dans le cadre de prélèvements. Même si leurs situations nous touchent et que nous ne pouvons pas rester complètement détachés de ces histoires, nous avons le devoir et l’obligation de garder une certaine force morale face à eux. Nous devons être forts pour ces personnes fragilisées. »
Autre espace, autre sujet : la pré-plainte en ligne. Sur ce stand, un homme et une femme, représentants de la Police et de la Gendarmerie, présentent les modalités de ce nouveau système. Le brigadier Thomas Bernard, avec un sourire en coin, se satisfait des bons résultats enregistrés dans son secteur du 15ème arrondissement parisien. « Nous avons reçu à peu près 4 000 pré-plaintes depuis le 13 mars 2012 avec environ 3 200 d’entre elles qui se sont concrétisées. Nous pouvons parler de succès ! Les usagers gagnent du temps et le taux de satisfaction est optimum. » Pour lui, l’isolement inhérent à ce genre de support informatique ne risque pas d’impacter la psyché des victimes. « Les personnes concernées par ce système ne viennent pas de se faire agresser ou violer. Elles n’ont pas fait l’objet d’atteinte physique ou de violence morale… Si elles utilisent la pré-plainte, elles le disent elles-mêmes, c’est surtout pour des questions d’assurances. »
« Le métier de policier a évolué »
Devant les agents de la délégation aux victimes (DAV), une passante s’arrête avant de s’adresser au policier en poste. « J’ai une amie qui a rencontré un souci personnel et, lorsqu’elle s’est rendue au commissariat, elle a reçu un très bon accueil. Alors merci à vous tous, ce que vous faîtes est aussi humain qu’admirable. J’espère vraiment que cet évènement va permettre au public de mieux comprendre votre rôle et d’appréhender plus facilement la construction de la Police. » Avec un sourire, elle s’éloigne, en direction de l’entrée du métro Cité.
Pour Marie-Ange Le Boulaire, c’est indéniable, « le métier de policier a évolué. Même si l’agent doit mener son enquête pour arrêter l’auteur, il doit aussi, aujourd’hui, écouter la victime et lui permettre de se reconstruire. Sa fonction est double… Lorsque je vais dans les centres de formation, je demande aux policiers ce qui est le plus important, pour eux, en fin de carrière : d’avoir arrêté trois ou quatre fois la même personne ou bien de se dire qu’ils ont aidé des victimes à se reconstruire ? » Dans cette optique, elle a créé en 2004, en partenariat avec la police et la gendarmerie, la charte d’accueil des victimes qui est aujourd’hui affichée dans tous les commissariats de France. « Ils comprennent que l’humain est aussi important que l’arrestation… »
Bien que vous, lecteurs, n’ayez peut être pas personnellement souffert d’une agression, d’un vol d’identité, d’un chauffard ou autre… N’oubliez donc pas que « nous sommes tous victimes de quelque chose, ne fût-ce que d’être en vie. » (Paul Auster)

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