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 IL Y A UN AN, MERAH DEVENAIT LE "TUEUR AU SCOOTER"

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MessageSujet: IL Y A UN AN, MERAH DEVENAIT LE "TUEUR AU SCOOTER"   
IL Y A UN AN, MERAH DEVENAIT LE "TUEUR AU SCOOTER" Icon_minitime1Lun 11 Mar - 17:40


ACTU-MATCH | LUNDI 11 MARS 2013
En mars 2012, Mohamed Merah tuait Imad Ibn-Ziaten, un militaire. Et devenait le «tueur au scooter», répandant une vague de terreur à travers la France.

Kahina Sekkai - Parismatch.com


Tu tues mes frères, je te tue»: ce sont par ces mots que Mohamed Merah a débuté son macabre projet, il y a un an. Le 11 mars 2012, il abattait le maréchal des logis-chef Imad Ibn-Ziaten sur un parking de Toulouse (Haute-Garonne). Le militaire avait été pris au piège par le jeune Toulousain, qui s’était fait passer pour un éventuel client pour la moto que vendait le militaire du 1er régiment de train parachutiste de Francazal sur Internet. Quelques jours plus tard, deux autres militaires tomberont sous les coups de Merah, cette fois-ci à Montauban (Tarn-et-Garonne). Un troisième ressort miraculeusement vivant de l’attaque, mais reste paralysé. Dès lors, la consigne était donnée par le général Patrice Paulet, commandant de la 11ème brigade parachutiste: «Être extrêmement prudent et ne pas circuler de manière isolée en tenue». En effet, l’agresseur pouvait encore frapper à tout moment.
Une semaine après avoir fait sa première victime, celui qui est encore connu sous le surnom de «tueur de militaires» frappe pour la dernière fois: le lundi 19 mars au matin, trois enfants et le professeur d’une école juive de Toulouse sont victimes. L’émotion est telle que la campagne présidentielle est mise sur «pause». Et la crainte grandira encore lorsque l’on découvrira que c’est bien la même arme et la même personne qui a tué militaires et enfants. Mohamed Merah devient alors le «tueur au scooter». Il mourra trois jours plus tard, dans un assaut du Raid, après plus de 30 heures de siège de son appartement.
Un an après ces tueries, ce sont les dysfonctionnements des services de renseignement qui font la Une. Comment Mohamed Merah, qui était connu de la DCRI depuis plusieurs années, a-t-il pu commettre ces sept meurtres de sang froid?
SURVEILLÉ DÈS 2006

France 3 Midi-Pyrénées a publié ce dimanche plusieurs documents et photos prouvant que le jeune homme était connu, non pas depuis 2010 comme cela a été avancé par le DCRI, mais bien depuis 2006 –il n’avait alors que 18 ans. Dès octobre 2006, un document issu de la direction centrale des renseignements généraux concernant son frère aîné Abdelkader fait état de Mohamed Merah. Les renseignements font alors le lien entre la fratrie et Sabri Essid, arrêté fin 2006 en Syrie alors qu’il préparait un attentat en Irak. Mais il n’est alors pas fait mention de l’extrémisme religieux de celui qui est tout juste majeur. C’est quelques mois plus tard, en février 2007, que le lien est fait: d’après les informations de la Section nationale de recherches opérationnelles (SNRO), Merah a «rejoint cette mouvance», définie, selon France 3, comme un «réseau djihadiste à Toulouse».
Le terme de «djihadiste radical» est employé pour qualifier Mohamed Merah dans un document de mai 2007, soit trois ans avant les premiers voyages «suspects» du futur «tueur au scooter» au Pakistan et en Afghanistan. Ces documents prouvent que ce n’est donc pas lors de son séjour en prison en 2009 que Mohamed Merah s’est «autoradicalisé», contrairement à ce qui avait été avancé dans un premier temps. La théorie du «loup solitaire», dont avait fait mention Bernard Squarcini, s’effondre donc au fur et à mesure des enquêtes. Comme l’expliquait notre journaliste Delphine Byrka, qui a coécrit le reportage diffusé sur France 3 la semaine dernière, la définition même de l’expression employée dépend: «Si l’on se base uniquement sur la phase active -Mohamed Merah aurait tué seul- ou si l’on prend compte l’environnement, ce que l’on explique dans le film. Mohamed Merah n’était pas si seul que ça. Il était proche d’un milieu salafiste. Il a eu des relais à l’étranger. Il ne s’est pas formé tout seul.»
LES FAMILLES DANS LE FLOU

Désormais, pour les familles des victimes, les questions sont nombreuses. Et les réponses peu claires. D’où une frustration, évoquée à ParisMatch.com par Olivier Morice, avocat de la famille de Mohamed Legouad, l’une des victimes de Merah: «Il y a d’une part un respect pour le travail qui a été accompli par les juges, mais d’une autre part une grande frustration qui est de constater, qu’aujourd’hui, nous n’avons pas un certain nombre de réponses, notamment quant aux dysfonctionnements qui ont eu lieu dans la surveillance de Mohamed Merah», déplorait Me Morice le mois dernier. «On a désactivé une fiche de renseignement le concernant et au lieu d’accroitre la surveillance le concernant, celle-ci a totalement disparu à une époque où, si elle avait perduré, on se serait rendu compte de l’extrême dangerosité de celui-ci», expliquait-il en référence à la fiche S (pour «Sûreté de l'État»), de Merah. «Les surveillances sont faites pour déterminer la dangerosité des gens. Merah a été l’objet de 1200 heures. On les a arrêtées car elles ne donnaient aucun signe de dangerosité. Il a également été surveillé dans ses relations avec les salafistes de Toulouse mais ils n’avaient donné aucun signe de passage à l’acte criminel», s’était défendu Claude Guéant, qui était ministre de l’Intérieur au moment des tueries.
Latifa Ibn-Ziaten a décidé d’honorer la mémoire de son fils en créant une association à son nom, «pour la jeunesse et pour la paix». La mère endeuillée va régulièrement à la rencontre de jeunes «perdus», afin d’empêcher d’autres drames. En septembre dernier, elle s’est rendue dans le quartier où vivait Mohamed Merah. Et a entendu un jeune homme assurer que le «tueur au scooter» était un «martyr de l’islam, le héros», comme elle l’avait raconté à Europe1: «Ces jeunes gens rencontrés à Toulouse ont ces idées dans la tête car ils n’ont rien d’autre pour s’occuper», assurait-elle. Une marche blanche aura lieu à Toulouse le 17 mars prochain, en mémoire des sept victimes de Mohamed Merah.IL Y A UN AN, MERAH DEVENAIT LE "TUEUR AU SCOOTER" Blank
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