samedi 26 janvier 2013


Brigitte Modderman, la veuve, sa fille Gaëlle, et Bruno, l'un des frères du défunt, sont persuadés que Pascal Modderman a été victime d'une agression le 14 juillet dernier, et non pas seulement d'une mauvaise chute, qui lui a coûté la vie.
PUBLICITÉ

Sa veuve, sa fille et l'un de ses frères sont persuadés que Pascal Modderman n'est pas mort à la suite d'une mauvaise chute. Ils n'en démordent pas. Pour eux, il y a eu agression le 14juillet.

Sa famille ne croit pas à la mort accidentelle de Pascal Modderman. Ce Saint-Quentinois de 53 ans «en bonne santé» et qui marchait beaucoup, a fait sa derrière promenade le samedi 14 juillet vers 13h30.

L'homme quitte l'appartement familial, cité des Aviateurs pour voir si le hard discount Aldi est ouvert rue de Paris en ce jour férié. Porte close.

À moins de cent mètres, sur le trottoir au bord d'un salon de coiffure fermé, le quinquagénaire s'écroule. Un automobiliste lui porte secours.

Les pompiers interviennent. Admission aux urgences de Saint-Quentin, puis transfert à Amiens. «La police m'a téléphoné à 18heures pour me dire que mon mari avait fait un malaise », raconte Brigitte Modderman, la veuve qui présente une photo de son mari plus jeune, en compagnie de leur deuxième fille.

«Le médecin d'Amiens m'a dit au téléphone, " votre père a reçu un coup très important à la tête qui a provoqué une hémorragie. Il est en mort cérébrale " », poursuit Gaëlle, la fille aînée qui téléphone régulièrement au commissariat.

« Quand j'ai vu mon frère à l'hôpital, il avait une tête comme une pastèque, les yeux tout bleus, une double fracture aux pommettes, des traces aux épaules», raconte Bruno Modderman.

Ils sont persuadés d'une agression sur le parking du supermarché. Ce 14 juillet à la mi-journée, une retraitée aurait été victime d'un cambriolage rue du Canal, face au parking du hard discount.

«Selon un témoignage qu'on a eu, les cambrioleurs sont sortis tranquillement. L'un d'eux a demandé une cigarette au " vieux " qui passait, à mon frère, qui n'en avait pas. Ils l'ont frappé, pense Bruno. Mon frère est arrivé au mauvais endroit au mauvais moment. »

N. T.


http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Saint-Quentin-Chauny/Ils-ne-croient-pas-a-la-mort-accidentelle