PUBLIÉ LE 28/01/2013 03:49 - MODIFIÉ LE 28/01/2013 À 10:53

L'homme de 72 ans, dont le corps a été retrouvé samedi soir dans un terrain vague du boulevard de la Liberté, s'est vraisemblablement donné la mort.

Hier matin, dans ce terrain vague situé en face de la caserne Valence, le siège du groupement départemental de la gendarmerie, il ne restait aucune trace. Des passants tournaient toutefois la tête pour mieux apercevoir l'endroit où, vers 20 heures samedi, le corps d'un homme de 72 ans a été retrouvé par ses proches.

À deux pas des douze coups de minuit samedi soir, les enquêteurs du SRPJ d'Agen et de Toulouse ont retourné le corps et ont découvert deux éléments leur permettant d'éloigner, pour l'instant, la thèse de l'homicide privilégiée dans un premier temps et d'envisager l'hypothèse d'un suicide.

L'arme était sous le cadavre, et des documents manuscrits - on parle de trois lettres - se trouvaient également dans les vêtements du septuagénaire. Cette double découverte n'a eu lieu qu'après l'arrivée des techniciens en investigations criminelles de Toulouse.

Analyses à venir
Cela peut paraître étonnant, mais les procédures dans ce type d'affaires prévoient de «geler» la scène du crime. Ce n'est donc que plus de trois heures après la découverte macabre que le corps a été bougé. Les services du procureur de la République ont toutefois ordonné une autopsie qui permettra dans les prochains jours ou semaines d'écarter de façon définitive la piste criminelle, ou pas. La balle, toujours présente dans le crâne, doit être comparée à l'arme retrouvée, les empreintes sur les courriers analysés, les riverains du quartier entendus.

Peu après 19 heures samedi, ne le voyant pas revenir alors qu'il venait de passer un moment dans le bar familial du boulevard, ses proches se sont inquiétés de son absence. Ils ont effectué des recherches dans le quartier, à une heure où les quelques commerces sont déjà fermés.

C'est finalement dans la pénombre de ce terrain vague en bordure de la chaussée que le corps a été retrouvé avec une plaie béante à la tête ce qui, au moment de la découverte, ne permettait d'émettre aucune hypothèse fiable. La famille a ensuite appelé les pompiers. Ce septuagénaire était un visage connu du boulevard de la Liberté. Il était le père d'un patron de bar du quartier.

St. B

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/28/1546369-agen-l-arme-etait-sous-le-corps.html