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 | Sujet: Saint-Jean-d'Illac (33) : l'enquête pour viols aboutit après 26 ans
 Mer 23 Jan - 9:09
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| Publié le 23/01/2013 à 06h00 | Mise à jour : 23/01/2013 à 09h46Par Jean-Pierre TamisierL'auteur présumé de faits commis en 1986 à Strasbourg interpellé. L'homme interpellé lundi n'est pas un inconnu de la justice (Bats Pascal)Des policiers de la PJ de Strasbourg sont venus rendre visite à leurs homologues bordelais, lundi. Objectif, interpeller dans l'après-midi à Saint-Jean-d'Illac, à l'ouest de Bordeaux, un homme de 50 ans, soupçonné de trois viols, un meurtre et deux tentatives de meurtre, en 1986, à Strasbourg.Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1986, une fillette de 11 ans avait été violée à son domicile. L'auteur avait ensuite tenté de l'étrangler.Dans la nuit du 17 au 18 mars suivant, deux sœurs de 17 et 18 ans, occupant le même appartement, ont elles aussi été violées. L'une est morte par strangulation, l'autre a survécu.Dans le cadre de ces enquêtes, un policier alsacien a eu l'idée de préserver une trace sur laquelle, longtemps après, il a été possible de prélever de l'ADN. L'enquêteur avait agi sans savoir que de telles analyses existeraient plus tard ni qu'un fichier serait créé pour les recenser. Le douloureux dossier, qui avait fait grand bruit à l'époque à Strasbourg, n'a ensuite jamais été classé.Au mois de novembre dernier, un enquêteur de la PJ de Strasbourg a une nouvelle fois confronté la trace relevée par son collègue en 1986 avec les éléments contenus dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques. Plusieurs tentatives avaient déjà été entreprises, sans succès. Mais comme le Fnaeg a aussi ses failles, le policier a persisté et, cette fois, il a obtenu un retour gagnant.Depuis vingt ans en GirondeL'homme interpellé lundi n'est pas un inconnu de la justice. Ni à Strasbourg, où, au sortir de son service militaire en 1986, il s'était livré à des cambriolages et des agressions sexuelles, notamment sur des mineurs, ni à Bordeaux, où il avait été poursuivi pour des faits de vol.C'est au cours de l'une de ces procédures que son ADN avait été rentré dans le Fnaeg. À partir de là, le dossier a été totalement réactivé, jusqu'à l'interpellation de lundi. L'homme, qui bénéficie de la présomption d'innocence, ne reconnaîtrait que les cambriolages et nierait toute participation aux viols et aux violences, selon une source proche de l'enquête.Placé en garde à vue dans les locaux de la direction interrégionale de la police judiciaire à Bordeaux, il devait être présenté au parquet de la ville aujourd'hui. Ce dernier devant délivrer un mandat d'amener, qui permettra aux policiers de Strasbourg de le ramener dans une ville où il ne s'attendait peut-être pas à revenir après plus de vingt ans passés en Gironde, où il s'est marié et a eu un enfant, avant de divorcer.http://www.sudouest.fr/2013/01/23/l-enquete-pour-viols-aboutit-apres-26-ans-943116-7.php |
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