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 Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ?

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MessageSujet: Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ?   
Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Icon_minitime1Dim 20 Jan - 11:58


Nolwenn Le Blevennec | Journaliste Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Journaliste-rue89
SOUS LA ROBE10/01/2013 à 19h26

Pas toujours bien entouré, parfois absent, « réconfortant »... Le très médiatique Me Collard, par ailleurs député FN du Gard, est controversé dans sa pratique d’avocat.


Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Ac_gilbert_collard_an_1200_03
Gilbert Collard, dans son bureau à l’Assemblée nationale, le 8 janvier 2013 (Audrey Cerdan/Rue89)
Gilbert Collard va sûrement lire cet article, consacré à la pratique de son métier, avec attention. Ces dernières semaines, il a « entendu » des choses et il soupçonne Rue89 de préparer un papier très à charge contre lui.
Avant les fêtes, il a même fait de l’intimidation douce sur Twitter, nous reprochant publiquement de nous comporter de façon subjective, en « police judiciaire ».
Au téléphone, il me dit que l’un de ses clients m’a enregistrée, ce dont je doute. Dans son bureau, ce lundi, il a mis un magnétophone sur la table au cas où il en aurait « besoin pour un procès » en diffamation.
Plusieurs clients et confrères ont accepté de me répondre sur ses pratiques d’avocat de 65 ans, qui a plus de vingt ans de carrière derrière lui.


1
Des collaborations... légères

Collard a quatre associés et une dizaine de collaborateurs. Il plaide une partie infime des dossiers qu’il reçoit. Avant, il ne prenait pas la peine de dire à ses clients qu’il ne plaiderait pas lui-même, maintenant il le précise.
Les collaborateurs ne sont pas toujours à la hauteur. Premier coup de fil, première histoire. Erwan Guiziou est l’un des fondateurs de la société brestoise Julou Compagnie, qui fabrique des T-shirts imprimés 29. En 2006, il a été attaqué par Bil Toki, éditeur basque de la marque 64. Quand on l’appelle pour lui parler de Gilbert Collard, il nous dit de prendre garde à la diffamation, il a des milliers d’adjectifs méchants en tête.
« Copié-collé »

Il raconte que Me Collard l’a traité comme un roi au premier rendez-vous puis comme un bout de viande. Il a été mis dans les mains d’un collaborateur qu’il juge incompétent. Un avocat au look de stagiaire qui a repris en appel, mot pour mot, les conclusions du premier conseil juridique (en première instance).
« Je n’étais pas loin de mettre en cause sa responsabilité professionnelle, mais les délais avaient été tenus et à part ce copié-collé, il n’y avait pas d’erreur grossière.
Collard a, en plus, essayé de me faire payer un supplément d’honoraires. C’est dramatique. »
Collard me répond que le collaborateur qui s’est occupé de cette affaire est parti (« Je l’avais pris parce qu’il ne trouvait pas de stage », se défend-il).
Le cabinet aurait changé de politique

Puis, il explique qu’il est très difficile d’apprécier le travail d’un collaborateur avant de l’avoir vu travailler six mois. Il précise que le cabinet a récemment changé de politique. Tous les collaborateurs sont désormais recrutés sur la rédaction de conclusions et ont un référent, un des quatre associés du cabinet.
Mais ces précautions n’ont pas chassé tous les doutes. Le manque d’implication d’une collaboratrice actuelle de Collard est dénoncée par Daniel Voidey, père d’un adolescent qui s’est suicidé après avoir prisl’antiacnéique Roaccutane.
« Le cabinet est bien, mais il s’en tient aux démarches courantes et il faut les bousculer. Cela manque de mordant. »
Collard hausse les épaules : les gens sont trop « exposés aux séries américaines », la capacité d’enquête d’un avocat est « très limitée ».


2
Soupçonné de démarchage

Erick Chabot, ancien acteur de « Sous le soleil », décédé il y a deux ans, a été poursuivi pour avoir enlevé et séquestré un homme qui lui devait de l’argent. En première instance, le comédien a été condamné à deux ans de prison ferme et, en raison de son absence, un mandat d’arrêt a été lancé contre lui.
A l’époque, la presse relaye l’info : Me Collard, son avocat d’alors, avait omis de le prévenir de la tenue de l’audience, l’acteur était en tournage à Montpellier.
Ce lundi, c’est une surprise, l’avocat me répond qu’il n’a jamais été l’avocat d’Erick Chabot. A cause d’une surchage de travail, il avait confié le dossier à un avocat extérieur, freelance, maître Patrick Bes de Berc, seul responsable du couac. Joint par Rue89, l’avocat à la retraite prend la responsabilité du raté, mais il dit que Collard était quand même l’avocat en titre. Une forme de sous-traitance...
Une lettre, prête en cas de procès

Deuxième erreur possible dans ce dossier : le démarchage (interdit par la déontologie). Dominique Many, l’avocat initial d’Erick Chabot, pense que Collard lui a piqué son client :
« J’étais l’avocat commis d’office, mais j’ai reçu un courrier de mon client m’expliquant que Collard l’avait sollicité pour devenir son avocat [Rue89 a pu consulter ce courrier, ndlr].
Il a ensuite changé de version, me disant qu’il avait fait une erreur de formulation. Je ne l’ai pas cru, mais j’ai laissé faire. »
Lundi, Collard dément, en s’embrouillant un peu dans la chronologie. Ce jeudi, il a appelé pour nous lire une lettre de Chabot qui confirme sur l’honneur être celui qui l’a sollicité. Il la tient prête en cas de procès, nous dit-il (conversation également enregistrée).
« Je vous jure, c’est vous qui m’avez contacté »

Ce n’est pas la première fois que Collard est soupçonné de faire du racolage. Dans La Dépêche du Midi, en 2006, Charles-Louis Roche, fils d’un magistrat de Montpellier, racontait que Collard l’avait contacté pour assurer sa défense. Après cet article, Collard a été inquiété par le parquet d’Aix-en-Provence.
Pour se défendre, il a besoin du repentir de son client. Lors d’une conversation téléphonique assez drôle, enregistrée par Roche, Collard essaye de le convaincre qu’il ne l’a pas démarché. On l’entend plaider :
« Je vous jure, c’est vous qui m’avez contacté par l’intermédiaire d’un tiers dont malheureusement j’ai oublié le nom. Faites un effort de mémoire ! »
Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Ac_gilbert_collard_an_1200_02
Gilbert Collard, dans son bureau à l’Assemblée nationale, le 8 janvier 2013 (Audrey Cerdan/Rue89)
Selon Collard, cette histoire est un coup monté par La Dépêche. François Maurel, bâtonnier de Marseille de l’époque, n’a pas souhaité commenter. Secret professionnel. Il dit qu’il n’y avait « pas assez d’éléments » pour qu’il y ait des conséquences.


3
Quelques absences

En 2009, Gilbert Collard a défendu Sarah Zaknoun et Céline Faye, deux Françaises arrêtées en République dominicaine avec 6 kilos de cocaïne dans leurs bagages. C’est la sœur de Sarah, Nabila, qui s’est occupée d’organiser la défense des deux amies.
Elle a choisi le cabinet Metzner et associés en première instance, mais les honoraires étaient trop élevés. En appel, elle a donc pris Collard. Elle considère qu’il a fait le boulot et ne souhaite pas le critiquer.
« Je l’ai pris pour faire le show. Les journalistes étaient motivés par sa présence. »
« Il ne s’est pas réveillé, ça m’a foutu la haine »

Mais elle garde quand même un mauvais souvenir. Le jour de l’audience en appel, en République dominicaine, il était absent. L’histoire est encore racontée dans les salles d’audience là-bas. Nabila Zaknoun en rit encore :
« Les avocats français n’ont pas le droit de plaider, mais ils sont là pour mettre la pression. Collard n’est pas venu, alors que je lui avais payé un billet à 3 000 euros.
Il voulait absolument dormir à la capitale [Saint-Domingue, ndlr] alors qu’on était à Santiago. Il m’a dit de ne pas s’inquiéter, et il ne s’est pas réveillé, ça m’a foutu la haine. »
Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Ac_gilbert_collard_an_1200_01
Gilbert Collard, dans son bureau à l’Assemblée nationale, le 8 janvier 2013 (Audrey Cerdan/Rue89)
Collard répond qu’elle n’a payé que « ça » (le billet) et qu’il n’avait pas bien apprécié la qualité des routes de République dominicaine. Quand il est un peu mal à l’aise, Collard râcle ses semelles sur la moquette de son bureau.
« Quand on a évoqué le cas de mes clients, j’étais là »

Au procès de l’Ordre du Temple solaire, au printemps 2001, Collard (qui défendait les proches d’une famille exécutée en Suisse) s’est aussi fait remarquer par son absence. Un avocat de l’affaire se souvient de ne pas l’avoir vu au cours de l’instruction et seulement deux ou trois jours au cours du procès (de quinze jours). Ce que confirme un article de Libération de l’époque. Collard se souvient d’avoir été là huit ou neuf jours. Puis, avec aplomb :
« Dans les dossiers qui durent longtemps, vous avez des périodes où votre client n’est pas concerné. Quand on a évoqué le cas de mes clients, j’étais là.
Après quand on a évoqué le cas des autres victimes [du suicide collectif, ndlr], il n’était pas nécessaire que j’y sois. Je pouvais faire de la présence, mais je n’avais pas à intervenir ou à poser de questions, je n’étais pas concerné.
Ce n’est pas pour rien que les magistrats nous donnent un emploi du temps. »
A un meeting FN : « L’avocat des enfants d’Izieu »

Le même reproche a été fait concernant le procès Barbie. Lors d’un meeting du Front national, en septembre 2011, Gilbert Collard s’est présenté comme « l’avocat des enfants d’Izieu », alors qu’il n’en a défendu qu’un et s’est trompé de prénom en évoquant ce dernier.
Cela a ravivé la mémoire des avocats présents. Interrogé mercredi par Rue89, Me Roland Rappaport se souvient :
« Dans le procès Barbie, la cour d’assises a tenu audiencepratiquement sans interruption de mai à juillet [1987, ndlr]. Selon mes souvenirs, Me Collard n’est apparu que le dernier jour pour plaider. Une plaidoirie où il était question d’un rossignol, c’était grandiloquent et absurde [dans le texte de la plaidoirie, que Rue89 a pu consulter, aucun rossignol mais “une lumière d’avril” et un “petit village perdu”... ndlr].
C’était choquant de le voir apparaître ainsi. A ma connaissance, il n’a pas non plus participé à la phase d’instruction qui a duré plusieurs années. »
La sortie de Collard sur les enfants d’Izieu, en 2011, avait soulevé l’indignation. Sur son blog, Me Collard avait répondu aux reproches, s’estimant « diabolisé » pour la simple raison qu’il avait rejoint Marine Le Pen :
« Désolé, mais ça sent la haine, l’envie de faire du mal. »

4
D’un naturel trop optimiste ?

Antoine Pappalardo, un Sétois qui vient de vivre un calvaire judiciaire de douze ans (et a fini par perdre), a un seul reproche à faire à son avocat : son optimisme débordant.
« Il me disait qu’il n’y aurait aucun souci, il me rassurait tout le temps, mais je suis un adulte et c’est comme pour un cancer, moi je préfère qu’on me dise la réalité pour m’aider à combattre. »
Une pancarte « Calme ton optimisme »

Un bon avocat sait évaluer les chances d’un dossier, Collard avoue que c’est son principal défaut et dit qu’il devrait mettre une pancarte sur son bureau : « Calme ton optimisme ».
De son côté, Daniel Voidey (l’affaire du Roaccutane) raconte que Collard lui avait promis des articles dans Le Monde. Collard me répond qu’il pensait sincèrement que cette affaire serait plus médiatisée.
La défense de Virenque dans l’affaire Festina

Dans l’affaire Festina, Me Collard a-t-il, poussé par cette même assurance, mal conseillé son client le cycliste Richard Virenque ? Ce dernier a longtemps nié s’être dopé, contre toute évidence. La presse et « Les Guignols de l’info » se sont alors moqués de l’avocat.
Collard proteste encore aujourd’hui : c’est son client qui a imposé cette défense. Virenque confirme.
« Je n’allais pas m’autosuspendre alors que mes premières analyses étaient négatives. »

5
Une force médiatique

La plupart des clients choisissent Collard pour sa force médiatique. Collard a un bon sens de la répartie et du sang-froid.
C’est utile pendant les procès. Mais aussi après, sur les marches du palais. Son confrère, Me Olivier Desandre Navarre, qui a travaillé avec lui sur le dossier de L’Arche de Zoé, explique qu’il a une forte capacité à monter les histoires en crise et à lâcher des petites phrases devant les caméras.
« Il improvise toujours le commentaire qui va passer en boucle sur les radios et télés, une formule de longueur parfaite. »
Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Ac_gilbert_collard_67_hd02_0
Gilbert Collard, à l’université d’été du FN à Nice (Alpes-Maritimes), en 2011 (Audrey Cerdan/Rue89)
Selon l’avocat, il possède aussi des numéros de portable de journalistes (Collard dit que c’est de moins en moins vrai, depuis son rapprochement avec Marine Le Pen. Même son ami Jacques Pradel, soutien dansl’affaire de Carpentras, l’a lâché.)
« Devant les caméras, il a brandi une enveloppe vide »

Selon Me Desandre, Collard est un avocat efficace en binôme. Il pense qu’il faut l’appeler pour un type de dossier particulier : l’affaire qui demande du courage, de la liberté, l’absence de gêne ou de dégoût, et l’aide des médias.
Mais parfois, son goût pour les meutes de journalistes le fait déraper. Dans l’affaire des tombes profanées de Carpentras, Gilbert Collard est apparu, en cours de route, pour défendre une thèse : celle selon laquelle des jeunes de la ville, protégés par des notables, auraient profané les tombes (on découvrira par la suite que les profanateurs étaient bien des skinheads néonazis).
Me Laurent Pénard, avocat de la ville de Carpentras dans le procès, proche du maire, se souvient :
« Devant les caméras, il a brandi une enveloppe vide dans laquelle il était supposé y avoir les noms des coupables. Cela m’a gêné. Les jeunes qui étaient visés ont souffert, le fils du marbrier par exemple. J’ai considéré, à ce moment-là, qu’il aurait dû être poursuivi par les instances ordinales.
Puis, quand on a trouvé les vrais coupables, on ne l’a plus vu. Il n’a pas participé au procès à Marseille. »

6
« Enveloppant »

Mais sa plus grande force est de savoir parler à ses clients, qui sont de plus en plus des victimes depuis son rapprochement avec le FN. Il a une empathie, un regard turquoise, enveloppant et humide au bon moment. Il sait faire des numéros de charme, entre deux bouffées de cigarillos, du genre « et vous, vous lisez quoi en ce moment ? » ou « vous avez l’air fragile, je le sens, je le vois ».
Comme Bernard Tapie, son ancien ennemi, il a une tête d’ours chaleureux et rigolard. Deux clients nous ont parlé de lui avec émotion.
« Il appelait tout le temps pour savoir comment ça allait »


Que vaut vraiment le « célèbre avocat » Gilbert Collard ? Ac_gilbert_collard_hd01
Gilbert Collard, à l’université d’été du FN à Nice, en 2011 (Audrey Cerdan/Rue89)
Brigitte Litzel d’abord. Elle a perdu sa fille l’année dernière dans le naufrage du Costa Concordia. Elle raconte qu’elle a choisi Collard pour son côté médiatique, alors qu’elle lançait un appel à temoins. Elle n’était pas encore certaine que sa fille était morte.
En décembre dernier, elle a appelé Collard un soir à 23 heures, il a passé une heure avec elle au téléphone. Elle admet qu’elle a l’impression qu’il « ne bosse pas beaucoup », mais elle ne lui en veut pas : elle n’est pas sortie du deuil et ce rythme lui convient.
« De temps en temps, on s’envoie des messages et on se parle. Il a une grande humanité, il est enveloppant, chaleureux et réconfortant. Ce n’est pas un avocat basique. J’en ai vu d’autres, dans les associations, beaucoup plus procéduriers et parlant de timing. Au début, il appelait tout le temps pour savoir comment ça allait. »
L’autre client satisfait, c’est Zachari Wahibi, un Strasbourgeois qui a perdu son fils de 4 ans dans un accident d’ascenseur. Il raconte que Collard est venu « en 48 heures » quand il l’a appelé au secours.
« Il a été très bien. Il venait manger à la maison. »
http://www.rue89.com/2013/01/10/que-vaut-vraiment-le-celebre-avocat-gilbert-collard-238271
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http://neoigspolicenationale.wordpress.com/
 

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