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 | Sujet: Bergerac : un ancien rugbyman décède après s'être immolé par le feu
 Sam 19 Jan - 14:30
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| Publié le 19/01/2013 à 06h00 | Mise à jour : 19/01/2013 à 10h25
Par antoine tinel
Saïd Dadioui s'est immolé jeudi après midi. C'est un personnage du rugby périgourdin qui s'en est allé.
Saïd Dadioui avait 42 ans. (photo archives marie seillery)
Hier matin, Saïd Dadioui est décédé à l'hôpital à Bordeaux. Le talonneur emblématique de l'US Bergerac Rugby a mis fin à ses jours en s'immolant. Un geste désespéré de la part de cet homme de 42 ans, en pleine rupture sentimentale. Il est aux environs de 15 h 30 avant-hier quand le drame se produit, sur le pas de la porte d'un pavillon, dans le quartier du Tounet, à Bergerac. L'épouse de Saïd Dadioui repasse au domicile conjugal chercher des affaires. Hospitalisée au centre de Vauclaire, elle est accompagnée d'infirmiers psychiatriques. L'ex-joueur de l'USB refuse de laisser sa femme partir.Les infirmiers, face à la situation qui se complique, contactent alors la police nationale. À l'arrivée des agents, sans que celle-ci ait provoqué son geste, Saïd Dadioui s'asperge d'un diluant fortement inflammable, qu'il était auparavant allé chercher à l'intérieur de la maison. Il approche un briquet, et s'embrase.Un joueur emblématiqueLes infirmiers, ainsi que les agents de police, tentent alors de sauver le malheureux des flammes. Il est héliporté quelques minutes plus tard vers l'unité des grands brûlés du centre hospitalier Pellegrin à Bordeaux, où il décède quelques heures plus tard.Saïd Dadioui était l'un des joueurs les plus connus de l'USB. Il en portait le maillot depuis maintenant près de vingt saisons, après avoir débuté à Belvès, avec ses frères. Leader sur le terrain, il savait également l'être en dehors. Il s'était élevé il y a deux ans, lors de la crise de gouvernance au club, devenant la voix des joueurs et des supporters déçus par l'ancienne équipe dirigeante. Cette saison, à 42 ans, il portait encore le maillot noir et blanc de l'USB, en équipe réserve, mais aussi en première. Hier, les dirigeants du club n'ont pas souhaité s'exprimer, accablés par le chagrin. Le club a publié un communiqué dans lequel il assure « qu'il n'y a pas de mots assez forts pour évoquer l'importance de cet homme dans le cœur des noir et blanc ».De Belvès à Lalinde, les hommages de la famille du rugby ont été unanimes.http://www.sudouest.fr/2013/01/19/disparition-d-une-figure-de-l-usb-rugby-939546-1733.php |
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