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 Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité

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MessageSujet: Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité   
Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité Icon_minitime1Sam 1 Déc - 16:09



Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité
Le Point.fr - Publié le 03/10/2011 à 12:45 - Modifié le 03/10/2011 à 12:51
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Sihem Souid, auteur de Omerta dans la police (*).


Le ton de sa voix avait capté mon attention. Myriam Sakhri, 32 ans, gendarme à Lyon, a été retrouvée morte dans sa caserne, il y a quelques jours, d'une balle dans le thorax. On s'était parlé au téléphone quelques mois plus tôt. Elle m'avait confié ses démêlés avec sa hiérarchie, elle ne supportait plus les quolibets et les remontrances souvent racistes de certains de ses collègues, mais aussi la pression sur les quotas imposés par ses chefs. Tous sont pourtant embarqués dans la même galère. La plus grande hantise pour nos hiérarchies, dans la police comme dans la gendarmerie, lorsque survient la mort d'un collègue avec son arme de service, c'est de défendre absolument la thèse du suicide sans rapport avec la vie professionnelle. Cela évite de chercher plus loin. Et de remettre en cause une politique du chiffre qui est la cause principale de l'épuisement psychique et physique des collègues. Il ne s'agit pas d'idéologie. Trois gardiens de la paix se sont donné la mort pour la seule matinée du 22 septembre. En septembre 2011, leur nombre a déjà dépassé celui de toute l'année 2010 qui s'élevait à 44.
Ce sont des pratiques bien concrètes qui empoisonnent la vie des policiers et des gendarmes comme celles des citoyens. Des P-V en veux-tu en voilà, et quand un gardien de la paix n'obtient pas assez de bons résultats, la sanction tombe, des faits constatés aussitôt résolus, comme pour l'utilisation de chèques volés, après l'opposition du détenteur du carnet, on a autant d'affaires résolues que de formules du chéquier. Pis encore, ce sont les fonctionnaires qui doivent trouver tout un tas de subterfuges pour éviter de prendre les plaintes. Selon la règle, pas de plaintes, pas d'affaires à résoudre. Et ce sont les policiers qui se prennent alors en pleine figure la colère justifiée, dans ce cas, des plaignants virtuels.
Nous servons, dans la police, la gendarmerie, l'armée, une République qui a pour devise liberté, égalité, fraternité. Alors que nous vivons trop souvent de l'intérieur sa négation.
Quand vous ne baissez pas la tête et que vous ne rasez pas les murs, la hiérarchie, censée sanctionner les comportements déviants, est aux abonnés absents avec bien entendu l'aval des ministres qui se succèdent. Dans ce domaine, on n'exige aucune culture du résultat. Eux se paient de mots, tandis que policiers et gendarmes comptent leurs morts. Myriam Sakhri était gendarme, mais aussi pompier-volontaire depuis l'âge de 16 ans. Une jeune vie consacrée aux autres. Un altruisme républicain sans équivalent chez ceux qui sautent comme des cabris sur leur chaise en disant "République, République", sans que jamais rien ne change.
Myriam repose en paix. Sa famille a déposé plainte pour connaître les circonstances exactes de sa mort. Elle a perdu une fille, et la République un exemple.
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MessageSujet: QUI A TUÉ LE GENDARME MYRIAM SAKHRI ? (JACQUES BESSY, PRÉSIDENT DE L’ADEFDROMIL) (ACTUALISÉ)   
Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité Icon_minitime1Sam 1 Déc - 16:18


QUI A TUÉ LE GENDARME MYRIAM SAKHRI ? (JACQUES BESSY, PRÉSIDENT DE L’ADEFDROMIL) (ACTUALISÉ)
Une gendarme retrouvée morte, sa famille réclame la vérité Myriam10
Article publié le 3 octobre 2011
Myriam Sakhri, originaire de la région lyonnaise, tout juste trente deux ans, célibataire, a été retrouvée morte dans son logement de fonction de la caserne Delfosse à Lyon, samedi 24 septembre 2011. Elle présentait une blessure par balle au niveau du cœur et son arme de service était à ses pieds.
Elle avait contacté l’Adefdromil en juillet, exposant sans détours la souffrance morale qui résultait de son travail au sein du CORG de Lyon. Elle avait raconté les allusions et injures à caractère raciste, les humiliations, dont elle avait fait l’objet.
On lui avait conseillé de recueillir les témoignages de camarades en vue d’établir les faits.
Après un silence de plus de deux mois, elle venait de recontacter l’association, le 19 septembre. Bien sûr, ses camarades s’étaient défilés. L’un d’eux lui avait même envoyé un SMS en lui expliquant qu’il ne pouvait rien pour elle, tout en reconnaissant une certaine lâcheté. Elle avait été déçue de cette pusillanimité.
Détachée depuis quelques temps dans une brigade de l’agglomération lyonnaise où tout se passait mieux qu’au CORG, à ce qu’elle avait rapporté, elle voulait néanmoins faire reconnaître les injustices, dont elle se sentait victime. Elle pensait qu’on voulait la faire démissionner, car elle avait du caractère.
Dans ses contacts avec l’Adefdromil, le gendarme Sakhri n’est jamais apparu comme suicidaire ou déprimé. Au contraire, son discours était déterminé et volontariste. Elle semblait sûre de son bon droit et voulait que les personnes qui l’avaient fait souffrir, aient des comptes à rendre.
Bien sûr, il ne nous appartient pas de conjecturer les causes réelles de son décès. Une enquête a été confiée à cet effet, à l’Inspection générale de la gendarmerie par le Procureur de la République.
Il reste que l’Adefdromil ne peut que s’en tenir aux faits, dont elle a eu connaissance.
Sa famille tient la thèse du suicide comme improbable. Elle a décidé d’agir en justice pour connaître les causes réelles de sa mort.
Nous nous inclinons devant sa douleur et nous soutenons sa démarche.
23 avril 2012 | Classé dans: GENDARMERIE,LA UNE | Publié par: Michel Munier

Capture d'écran vidéo Canal+ - Gendarme Myriam Sakhri - (par MM armee-media)
Le lundi 30 avril 2012 à 22 heures 45, Canal+ diffusera dans son émission « Spécial Investigations » un reportage sur l’ « affaire Myriam Sakhri » .
Le 24 septembre 2011, Myriam Sakhri, une gendarme de 32 ans, est retrouvée morte dans son appartement de la caserne Delfosse, à Lyon. Selon sa hiérarchie, la jeune fonctionnaire d’origine algérienne se serait tiré une balle dans le ventre, avec son arme de service. A ses pieds, elle a laissé une note manuscrite, mettant en cause son chef : « Merci au colonel G. ce connard ! ».
Pourquoi une jeune gendarme investie dans un métier qu’elle aimait, s’est-elle ainsi donné la mort ? Grâce à de nombreux témoignages inédits, SPECIAL INVESTIGATION révèle que la gendarme Myriam Sakhri voulait dénoncer les comportements racistes de certains de ses collègues. Elle avait alerté son colonel et s’apprêtait à porter l’affaire devant la justice. Elle a été retrouvée morte, avant d’avoir eu le temps de déposer sa plainte.
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Sihem Souid, auteur de Omerta dans la police (*).
Faits divers
Écrit par Gérald Bouchon
Lundi, 26 Septembre 2011 20:59
INFO Lyon 1ère: Myriam avait 32 ans, elle était entrée dans la gendarmerie il y a 6 ans, son corps a été retrouvé dans sa chambre samedi matin, au deuxième étage de la caserne Delfosse à Perrache.La jeune femme s'est suicidée dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit, après avoir...appelé plusieurs de ses amis qui n'ont pas répondu, leur téléphone étant sans doute arrêté...La victime avait une balle dans le thorax, tirée semble-t-il avec son arme de service. Elle aurait laissé un courrier pour expliquer son geste...C'est la consternation chez ses collègues qui avaient entendu parler depuis pas mal de temps que Myriam affirmait vivre un cauchemar dans l'exercice de ses fonctions. La gendarmette d'origine algérienne se disait victime de menaces et autres insultes à caractère raciste, selon une de ses amies.
"Elle avait décidé de se défendre et avait recueilli des témoignages dans son entourage, mais au dernier tous se sont désistés, laissant la jeune femme dans son désarroi". Selon ses proches, Myriam avait demandé un changement d'affectation qui lui aurait été refusé par sa hiérarchie...
Myriam aurait raconté ensuite à des proches qu'elle faisait l'objet d'une enquête interne visant "à la mettre en situation de faute": on lui reprochait notamment d'avoir utilisé les fichiers de la gendarmerie pour effectuer une recherche dans l'intérêt d'une famille, à titre personnel. "Une pratique assez courante pour rendre service..." selon un de ses amis qui officie, lui, dans la police.
Une enquête interne de la gendarmerie aurait été ouverte. Le corps de la jeune gendarme a été transporté lundi soir au funérarium de Givors, ville dont elle était originaire...avant un rapatriement vers l'Algérie. Myriam était célibataire, sans enfant. Surnommée "Mère Thérèsa pour sa générosité permanente", Myriam avait deux comptes FaceBook sur lesquels ses amis ont posté de nombreux messages de soutien pour sa famille et dénonçant pour certains "l'omerta dans la gendarmerie". Gendarmerie qui n'avait toujours pas communiqué ce lundi soir sur ce suicide.
Une affaire qui rappelle bien sur, le suicide ces derniers jours de 3 policiers,suicides pour lesquels des enquêtes ont été là aussi ouvertes.

Il s'agit d'une femme gendarme de 30 ans qui a mis fin à ses jours avec son arme de service, dans la nuit de vendredi à samedi.
Elle se trouvait dans son logement de fonction de la caserne du 2e arrondissement. D’après l’un de ses proches, dont les propos ont été recueillis par 20 minutes, cette femme se disait depuis plusieurs mois victime de « harcèlement de la part de certains de ses collègues », en raison « de sa condition de femme maghrébine ».
Rédigé par L. L. dans Faits Divers le 27/09/2011 à 08h08
LYON - Suicide dans une caserne de Lyon

Mis à jour le 27.09.11 à 06h33
Ses amis sont sous le choc. Dans la nuit de vendredi à samedi, une femme gendarme de 30 ans s'est suicidée avec son arme de service dans son logement de fonction de la caserne du 2e arrondissement. D'après l'un de ses proches, cette femme se disait depuis plusieurs mois victime de « harcèlement de la part de certains de ses collègues ». Des faits dus, selon lui, à « sa condition de femme maghrébine ». La gendarmerie a confirmé hier ce suicide, mais n'a pas souhaité s'exprimer sur ces accusations.P. P
28-09-2011 à 18:01
Controverse autour de la mort d'une gendarme à Lyon


Le décès de Myriam Sakhri, retrouvée morte à la caserne Delfosse (Lyon 2e) samedi dernier, présente quelques zones d'ombre. L’association de défense des droits des militaires (Adefdromil), par son président Jacques Bessy, a publié mardi un billet intitulé Qui a tué le gendarme Myriam Sakhri ? sur le site Armée Média.

Myriam Sakrhi avait contacté l’association en juillet, exposant « sans détours la souffrance morale qui résultait de son travail au sein du centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG) de Lyon », explique Jacques Bessy. « Elle avait raconté les allusions et injures à caractère raciste, les humiliations, dont elle avait fait l’objet », précise-t-il.
« Dans ses contacts avec l’Adefdromil, le gendarme Sakhri n’est jamais apparu comme suicidaire ou déprimé, souligne-t-il.Au contraire, son discours était déterminé et volontariste. Elle semblait sûre de son bon droit et voulait que les personnes qui l’avaient fait souffrir, aient des comptes à rendre (...) Sa famille tient la thèse du suicide comme improbable. Elle a décidé d’agir en justice pour connaître les causes réelles de sa mort. »L'Inspection générale de la gendarmerie a été saisie de l'enquête.
Les hautes autorités de la gendarmerie incitent « à la prudence »concernant cette affaire.[center]
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