Le 13 mars un policier du commissariat de Sarcelles (95), âgé de 23 ans, s’est suicidé à son domicile (troisième suicide en quelques mois dans ce commissariat).
Le 14 mars, dans les vestiaires du commissariat de l’Haÿ-les-Roses (94), c’est un autre policier âgé de 30 ans qui s’est blessé mortellement avec son arme de service. Malgré une hospitalisation rapide il n’a pas survécu.
Le même jour, à Melun (77), une adjointe technique de la police scientifique âgée de 53 ans, s'est ouvert les veines dans l'antenne de la Police judiciaire et a été hospitalisée.
Cette série intervient malgré la mise en place depuis janvier de "pôles vigilance suicide" dans la police.
Comme d’habitude, que ce soit en police ou en gendarmerie, pas ou peu d’éléments filtrent sur les raisons de ces gestes dramatiques.
Nous compatissons à la douleur des familles, des proches et des collègues mais nous ne pouvons que nous interroger sur les mobiles de ces actes et sur l’incapacité des hiérarchies à en réduire le nombre. Rappelons que le 7 mars c'est un gendarme de Strasbourg qui mettait fin à ses jours.
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