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| Sujet: Policiers tués. Le chauffard déjà condamné 6 fois pour délits routiers Jeu 21 Fév - 11:16
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| Faits diversjeudi 21 février 2013
Deux policiers ont été tués lors d’une course-poursuite sur le périphérique parisien. Photo d’illustration : Daniel Fouray - Ouest-France Deux policiers ont été tués et un troisième très gravement blessé, ce jeudi matin, en mission, dans le nord de Paris, sur le périphérique, lors d’une course-poursuite avec un 4x4, dont le conducteur était ivre et sans permis.
Les deux policiers tués étaient âgés de 32 et 40 ans. L’accident s’est produit vers 6 h du matin, sur le périphérique intérieur, entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle. Le véhicule des policiers a été« percuté par l’arrière », par un 4x4 Range Rover. Le pronostic vital du policier blessé, âgé de 54 ans, est engagé. Les trois hommes sont des fonctionnaires de l’équipe de nuit de la Bac 75 (brigade anticriminalité). Deux hommes en garde à vue Le chauffard, 22 ans, a été placé en garde à vue pour « homicide involontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le passager du véhicule, âgé de 21 ans et également en état d’ivresse (1,6 g/litre de sang), est aussi entendu par les enquêteurs. Le conducteur du 4x4 était « en état d’ébriété » et « en défaut de permis », selon une source proche de l’enquête. Il a déjà condamné six fois pour des délits routiers, dont cinq fois pour conduite sans permis. Il a aussi déjà été condamné pour conduite en état d’ivresse. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été chargée de l’enquête. Un 4x4 pris en chasse par les policiers Les policiers étaient engagés dans une course-poursuite. Le 4x4, occupé par les deux jeunes hommes, avait été pris en chasse au niveau de la porte Maillot en raison de multiples infractions au code de la route. Roulant à vive allure sur le périphérique, le 4x4 a semé un premier véhicule de policiers, avant de percuter une autre voiture de la Bac 75 Nuit, une Mondeo, qui avait été alertée. Celle-ci roulait sans doute à faible allure pour tenter de bloquer le 4x4. Le choc a été d’une rare violence comme en témoigne l’état de la voiture des policiers. La circulation a été longuement coupée sur le périphérique intérieur, au niveau de la porte de Chapelle, le temps pour les enquêteurs de faire les constatations. Réactions de Manuel Valls et Bertrand Delanoë Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, « se rendra dans la journée auprès des camarades des policiers tués », a indiqué le porte-parole du ministère. « Le ministre présente ses condoléances aux familles et aux proches des policiers et souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce drame. » Quant au maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, il a exprimé sa « très vive émotion » et a assuré « l’ensemble des policiers qui servent à Paris, et en particulier les équipes des BAC, de (son) total soutien dans l’exercice difficile de leur métier ». Pour le secrétaire national de l’UMP à la sécurité, Bruno Beschizza,« cette tragédie nous rappelle malheureusement que des malfaiteurs n’hésitent plus à porter atteinte à l’intégrité physique »des forces de l’ordre. Le secrétaire du Front national pour l’Ile-de-France, Wallerand de Saint-Just, a appelé à la « plus grande sévérité pour le tueur de policiers ». Précédents cas Le 22 septembre 2012, deux personnes, dont un policier, étaient mortes dans un accident de la circulation causé par un chauffard en fuite, à Cannes (Alpes-Maritimes). En avril, un policier de la Bac de Chambéry avait été délibérément renversé par des cambrioleurs en fuite à bord d’une 4x4 après le cambriolage d’un magasin, à Saint-Alban-Leysse (Savoie). En janvier, c’était un gendarme d’Alençon qui avait été tué par un véhicule, à Pointel (Orne), lors d’une intervention sur un accident. En octobre, un autre militaire avait été tué dans l’arrière-pays niçois, volontairement percuté par un voleur de voitures. L’homicide involontaire avec des circonstances aggravantes peut être puni d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison et 150 000 € d’amende
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