Par LEXPRESS.fr, publié le 18/02/2013 à 10:59, mis à jour à 15:53

La jeune femme blessée dimanche par des tirs d'arme à feu à l'entrée d'un parking de Montrouge, est décédée ce lundi. Aucune piste n'est pour l'heure privilégiée.

La jeune femme d'une vingtaine d'années, grièvement blessée par des tirs d'arme à feu dimanche matin à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, est morte. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

Dans quelles circonstances la victime a-t-elle été prise pour cible?
Dimanche 17 février, vers 4h30 du matin, la jeune femme rentre chez elle au volant d'une Smart immatriculée à Paris après avoir passé la soirée chez des amis. Il n'y a pas d'autres passagers à bord.

La conductrice se dirige vers le parking où elle a l'habitude de stationner son véhicule. Le box est situé au bas d'un immeuble de dix étages, bordant une avenue très passante de Montrouge. Au moment de s'engager, elle est prise pour cible par des tirs.

Grièvement blessée, elle perd le contrôle de la Smart qui percute le portail avant de terminer sa course en bas de la rampe d'accès contre le mur.

Admise dans un hôpital parisien, la victime est morte de ses blessures ce lundi midi.

A-t-on retrouvé l'arme?
Non. Selon l'AFP, les douilles retrouvées sur place montrent qu'il s'agit d'une arme de première catégorie, autrement dit d'une "arme destinée à la guerre terrestre, navale ou aérienne".

Le Parisien évoque pour sa part un fusil d'assault de type kalachnikov. "Vingt-six douilles de calibre 7,62 mm ont été retrouvées sur place par les enquêteurs de la brigade criminelle", précise le quotidien régional. De plus, une dizaine d'impacts de balles ont été retrouvées sur le véhicule.

Une série de prélèvements, de relevés d'empreintes et de clichés réalisés sur le lieu de la fusillade devrait apporter de plus amples renseignements. Pour l'heure, aucune piste ne semble privilégiée.

Qui est le tireur?
Là encore, les enquêteurs n'ont que très peu d'informations. Cependant, selon une source proche du dossier, le mari de la victime, âgé d'une trentaine d'années, est connu des services de police pour des faits de port d'arme prohibée, escroquerie et trafic de stupéfiants remontant à 2001-2002.

Aucun lien n'a été établi entre ces "faits anciens" et l'agression de la jeune femme, d'après cette même source qui appelle à la vigilance.

Avec AFP


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