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 | Sujet: Bègles (33) : une femme tuée à coups de couteau par son mari
 Mer 23 Jan - 8:54
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| Publié le 23/01/2013 à 06h00 | Mise à jour : 23/01/2013 à 07h19Par Jean-Pierre TamisierUn drame familial s'est déroulé hier soir au sein d'une famille de militaires
Le drame s'est noué dans la maison louée par la famille de militaires, rue de la République à Bègles. (Photo Philippe TarisSandrine Alarcon, 45 ans, a perdu la vie mardi soir après avoir été frappée à l'arme blanche par son mari, Jean-Luc, 45 ans. Le drame s'est produit à Bègles, dans la petite rue de la République d'apparence paisible, dans la maison occupée depuis quelques mois par ce couple de militaires avec leurs enfants.Lui est officier supérieur à la base aérienne 106 de Mérignac. Elle y était sous-officier. Le drame survenu hier soir a été perçu par certains voisins proches au travers de quelques cris. Mais ce sont surtout les gyrophares des sapeurs-pompiers et des policiers, appelés sur place par le mari après son geste, qui ont fait comprendre aux habitants de la rue que quelque chose de grave venait de se produire.L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la Sûreté départementale, qui a immédiatement déployé tout son savoir-faire technique en matière d'investigations en flagrance. Un médecin légiste est également rapidement intervenu sur les lieux afin de relever tous les détails qui seront nécessaires à la suite de l'enquête. L'auteur présumé du coup de couteau se trouvait toujours sur les lieux à l'arrivée des policiers.Cellule psychologiqueSolenne Motyl, substitute du procureur de la République, est venue sur les lieux afin de superviser l'ensemble des interventions. Elle arrivait de Margueron, petite commune du pays foyen où un autre drame s'était déroulé en début d'après-midi. Un homme a tué sa compagne d'un coup de fusil de chasse.Le drame d'hier soir s'est semble-t-il produit en présence des enfants, jeunes majeurs, du couple. Franck Joandet, adjoint au maire de Bègles de permanence, a immédiatement effectué les démarches afin qu'une cellule psychologique soit mise en place et vienne les soutenir. Ils ont toutefois dû préalablement répondre aux questions des enquêteurs, dont l'objectif désormais va être de comprendre dans quelles circonstances le geste fatal a été accompli. Les enfants ont été conduits à l'hôtel de police. Ils devaient être rejoints par des membres de leur famille.http://www.sudouest.fr/2013/01/23/il-tue-son-epouse-943197-2760.php |
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