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 Gendarmes tuées dans le Var : la lettre du commandant de brigade

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MessageSujet: Gendarmes tuées dans le Var : la lettre du commandant de brigade   
Gendarmes tuées dans le Var : la lettre du commandant de brigade Icon_minitime1Sam 1 Déc - 0:03


Gendarmes tuées dans le Var : la lettre du commandant de brigade


Créé le 28-07-2012 à 14h36 - Mis à jour à 21h30

Par Celine Rastello


Le supérieur hiérarchique d'Alicia Champlon et Audrey Bertaut revient sur le drame dans une lettre diffusée sur Internet.


Deux gendarmes ont été tuées à Collobrières dans le Var, le 17 juin. (VALERY HACHE / AFP)

Dans une lettre initialement publiée sur le forum interne de gendarmerie Gendcom, puis diffusée sur le forum accessible à tous Gendarmes et citoyens, le supérieur hiérarchique d'Alicia Champlon et Audrey Bertaut, tuées lors d'une intervention à Collobrières le 17 juin dernier, sort de sa réserve et revient sur le drame. Cette lettre, que nous avons pu authentifier, a ensuite été retirée, mais elle circule notamment sur Facebook .
"Aucune de mes filles n'a commis d'erreur"

S'il accuse les médias d'avoir rapporté "toutes sortes d'âneries concernant le déroulement des faits", le commandant de la communauté de brigades de Pierrefeu n'en dit pas tellement plus, secret de l'instruction oblige, sur le déroulé de l'intervention. Mais tient à remettre les pendules à l'heure : "aucune de '(ses) filles' n'a commis d'erreur ou n'a pris la fuite." Quand il a lu que l'une d'elles "s'était enfuie, (il a) bondi". Dans l'impossibilité d'en "dire plus", il assure que "si elle a quitté les lieux, c'est qu'elle ne pouvait pas faire autrement." Les deux gendarmes sont, affirme-t-il, "tombées dans un traquenard tendu par un tordu qui n'avait qu'une seule envie : tuer du bleu !"
"Sachez qu'elles devaient être trois"

Le capitaine de gendarmerie félicite ses équipes de la gestion de l'opération ayant permis l'arrestation du suspect et de sa compagne, et remercie tous ceux qui ont apporté leur soutien à la brigade. Il fait part de son hésitation, un temps, à "quitter le navire", puis de sa décision "de rester pour aider à partir, tous ceux qui n'auraient plus la force de faire le job dans (son) unité, les défendre contre les mauvaises langues qui les traiteraient d'opportunistes". Il loue le professionnalisme des victimes, puis revient sur sa décision de les avoir envoyées toutes les deux : "Quant au reproche d'avoir mis deux femmes en patrouille, j'ai eu le même sentiment de culpabilité. Sachez qu'elles devaient être trois, mais que la jeune GAV (gendarme adjoint volontaire, ndlr) ayant un rendez-vous le lendemain matin, je l'en ai exemptée, d'une part. D'autre part, sur 27 personnels, 9 sont des militaires féminins."
"Si j'avais pensé qu'un tel drame puisse arriver..."

Quant à ceux qui lui reprochent un défaut de préparation de l'intervention, il "met quiconque au défi d'imaginer un instant, sur un départ en inter(vention), de savoir à quoi ils vont avoir affaire." Il ajoute : "si j'avais pensé qu'un tel drame puisse arriver, nous aurions été 27 comme un seul homme à vouloir y aller."
Le capitaine de brigade ne fait pas état du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) qui, selon certains, aurait dû être appelé en renfort. "Dans le cadre d'une intervention pour trouble de voisinage, on n'en est pas là", commente toutefois l'ancien colonel de gendarmerie président de l'Adefdromil (Association de défense des droits des militaires) Jacques Bessy. Il trouve la démarche du capitaine de brigade "courageuse, sincère, et dénotant une certaine maitrise de la communication." Qu'un responsable d'unité s'exprime ainsi ne peut, dit-il "qu'avoir un effet positif sur la communauté des gendarmes." Beaucoup, en effet, l'en ont remercié en ligne depuis sa diffusion.
"Il n'y aura jamais plus d'intervention à deux"

Le commandant de la communauté de brigades de Pierrefeu fait part, aussi, des difficultés à gérer l'après, ainsi que la douleur des équipes. Avant de conclure : "la seule conséquence de ce drame au quotidien c'est qu'il n'y aura jamais plus d'intervention à deux (femmes ou hommes). C'est difficile pour la conception du service, mais j'assume ce choix." "C'est un choix opérationnel", commente encore le président de l'Adefdromil, "mais, au vu des effectifs et de l'organisation de la brigade, les circonstances lui permettront-elles de respecter ce principe ?"
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